Quel regard sur le handicap ? Une étude réalisée par Odoxa pour Ahadi Foundation

Mesurer le regard social sur le handicap
et la représentativité des personnes handicapées

Interrogation des Français et des Européens
Etude réalisée par Odoxa pour Ahadi Foundation

Méthodologie. L’enquête a été réalisée par Internet du 20 au 21 février 2024 auprès d’un échantillon de 1005 Français âgés de 18 ans et plus et du 22 au 26 février 2024 auprès de 501 Espagnols, 501 Italiens, 501 Suédois et 501 Britanniques âgés de 18 ans et plus. La représentativité de chaque échantillon national est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession de l’interviewé et zone de résidence.

Cette enquête vise à mesurer les opinions et perceptions des Français et des Européens concernant le handicap et la place des personnes handicapées dans la société, dans le monde professionnel, dans les médias et dans la vie politique. Les principaux enseignements de cette enquête figurent ci-dessous.

Handicap : les préjugés restent élevés
et n’ont quasiment pas reculé en 10 ans
La situation en France est plus préoccupante que dans d’autres pays d’Europe

  • Pour 76% des Français, une personne handicapée est une charge lourde pour sa famille (-5pts en comparaison à 2014)
  • 52% des Français jugent que les travailleurs handicapés sont difficiles à intégrer dans une entreprise (+8 points en 10 ans)
  • 1 Français sur 5 pense toujours que les personnes handicapées ne sont pas « sexy » (21%, 3pts).

Bien qu’en légère amélioration, les jugements demeurent très négatifs concernant l’implication de l’Etat et des entreprises, ainsi qu’en matière d’accessibilité des transports.

  • Uniquement 36% des Français jugent que l’État s’implique suffisamment pour faire reculer les discriminations à l’égard des personnes handicapées (+6pts) et 37% partagent ce jugement concernant les entreprises (+11pts). Les autres Européens se montrent plus positifs sur l’implication de ces acteurs.
  • Seuls 41% des Français jugent qu’en France les personnes handicapées peuvent prendre les transports en commun de façon autonome et si cette opinion a nettement progressé en 10 ans (+15pts), elle demeure minoritaire.

En entreprise, les Français jugent désormais presque unanimement que les travailleurs handicapés sont performants (88%, +12pts) mais ils sont nettement plus réservés sur leur capacité à exercer des missions de premier plan. 8 Français sur 10 considèrent que sur les postes à responsabilités, les travailleurs handicapés rencontrent plus de difficultés que les autres travailleurs.

Globalement, les Français sont plus critiques plus que leurs voisins européens sur la prise en charge du handicap. 74% d’entre eux pensent que les personnes handicapées ne sont pas suffisamment prises en compte par la société, un sentiment que ne partagent « que » 53% des Britanniques, 54% des Suédois, 55% des Espagnols et 59% des Italiens.

Pour Deza Nguembock, Présidente de l’Ahadi Foundation : « Les préjugés envers les personnes handicapées entravent leur pleine participation et leur épanouissement dans la société française. La stigmatisation et la discrimination engendrent un isolement accru, une faible estime de soi et des troubles dépressifs, aggravant les défis quotidiens auxquels les personnes handicapées font face. La France, pays des droits de l’Homme, doit progresser vers une société où les personnes handicapées occupent pleinement leur juste place. Pour cela, il est urgent d’explorer de nouvelles approches, d’adopter des codes et un langage disruptifs. »

Pour Stéphane Martin, Directeur Général de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) : « Le soutien de l’initiative de l’AHADI Foundation s’inscrit dans le cadre du mécénat de compétence de l’ARPP initiée en 2023, une offre destinée à accompagner des acteurs engagés en faveur de la transition écologique et sociétale dans l’élaboration de leurs campagnes publicitaires, et plus largement dans le cadre de la stratégie RSE de l’ARPP et de sa raison d’être historique, notamment d’une « juste » représentation de la société dans la publicité. C’est d’ailleurs une des observations de l’étude ODOXA, la nette préférence des Français et des Européens pour que, dans la publicité s’adressant à elles, les femmes en situation de handicap soient représentées juste comme elles sont réellement à 71 %. Mais dans une même proportion, 69 % des Français estiment que les personnes handicapées occupent une place insuffisante dans la publicité par rapport à leur nombre dans la population, un jugement partagé par les autres Européens. C’est le sens de l’engagement de l’ARPP aux côtés de Deza Nguembock. »

 

À propos de l’Ahadi Foundation
Un fonds de dotation opérateur engagé dans la transformation culturelle des perceptions sociales du handicap. En favorisant le développement du leadership socio-économique des femmes handicapées dans le monde, AHADI Foundation leur offre ainsi les voies et moyens de l’émancipation et de l’autonomie pleine et entière.

 

Contacts presse :
AHADI FOUNDATION
Deza Nguembock
Présidente et fondatrice
Tel. +33 677 542 667
hello@ahadi-foundation.org

ODOXA
Erwan LESTROHAN
Directeur Conseil
Tel. +33 (0)6 72 42 84 71
erwan.lestrohan@odoxa.fr

ARPP
Sophie Huttmann
Responsable du développement et de la communication
Tel. +33 (0)1 40 15 15 32
sophie.huttmann@arpp.org

Prix de la Solidarité de Proximité©

16è Prix de la Solidarité de Proximité© de la fondation Feuilhade, membre d’Un Esprit de Famille. 

Le Prix de la Solidarité de Proximité© et le Prix Coup de Cœur de la fondation Feuilhade récompensent chaque année des associations par un soutien financier et un accompagnement des lauréats (parrainage, conseil, réseau…).
Il permet de mettre en lumière des réalisations concrètes et inspirantes pour d’autres projets de même nature.

En 2024, comme en 2023, le thème est Réinventer l’habitat « participatif » entre générations.

En effet, rester chez soi est le souhait de nombreuses personnes âgées qui veulent être entourées tout en restant indépendantes. Oui mais comment ?
L’habitat participatif entre générations permet de créer de nouveaux liens de solidarité.

Si vous êtes porteurs de ce type de projet, n’hésitez pas à envoyer votre dossier de candidature à : candidature@solidaritedeproximite.org

Calendrier :
Date limite de dépôt des dossiers : lundi 29 avril 2024 à minuit
Désignation des lauréats : début juillet 2024
Remise des prix : automne 2024

Plus d’informations sur le site de la Fondation Feuilhade-Institut de France 

L’Opéra national de Paris, une Maison engagée en faveur de l’égalité des chances, la diversité et l’inclusion

Le lundi 05 février 2024, l’Association pour le Rayonnement de l’Opéra de Paris (AROP) a accueilli les membres d’Un Esprit de Famille pour une soirée au Palais Garnier placée sous le signe de l’engagement.

Au programme :

  • une visite privée des ateliers de couture du Ballet, au cœur du Palais Garnier, pour découvrir le travail exceptionnel des artisans à l’œuvre, qui ont à cœur de valoriser et transmettre leur savoir-faire aux générations futures,
  • des échanges avec Myriam Mazouzi, Directrice de l’Académie et Référente Diversité de l’Opéra national de Paris et Jean-Yves Kaced, Directeur du Mécénat et du Développement de l’Opéra national de Paris et Directeur de l’AROP, sur le thème « L’Opéra de Paris, une Maison engagée en faveur de l’égalité des chances, la diversité et l’inclusion ».

Retour sur ces discussions passionnantes et les dispositifs concrets menés par l’Académie de l’Opéra pour rendre l’Opéra accessible à tous, pour partir à la rencontre de publics, pour détecter et former de jeunes talents et pour valoriser les métiers d’art.

Autant de projets enthousiasmants qui ne pourraient voir le jour sans le soutien de généreux mécènes et philanthropes, et notamment de fondations privées et familiales. Car l’enjeu est aussi là : permettre à ces actions d’exister et les pérenniser afin qu’elles bénéficient au plus grand nombre.

L’Opéra National de Paris,  une institution tricentenaire ancrée dans son temps

Haut-lieu de l’excellence artistique française, l’Opéra national de Paris est avec ses deux théâtres, le Palais Garnier et l’Opéra Bastille, l’une des toutes premières maisons lyriques et chorégraphiques au monde :

  • 34 spectacles cette saison, dont un tiers de nouvelles productions, soit plus de 370 représentations annuelles d’opéras, de ballets et de concerts ;
  • 1 million de spectateurs par an dans ses salles, dans les cinémas, en région et en ligne ;
  • 440 artistes permanents (Orchestre, Ballet, Chœurs), 152 élèves à l’École de Danse, 28 artistes en résidence à l’Académie chaque

En 2019, l’Opéra national de Paris a célébré ses 350 ans, en souvenir du 28 juin 1669, jour où Louis XIV établit l’Académie royale de Musique et fonda le premier Opéra permanent au monde. En 2025 seront célébrés les 150 ans du Palais Garnier, un théâtre qui ne dort jamais vraiment, et un joyau architectural qui accueille plus d’un million de visiteurs par an.

Si ces anniversaires donnent à observer l’histoire de la Maison, ils constituent également l’occasion de se projeter vers l’avenir, de se tourner résolument vers les nouvelles générations, et de s’interroger sur son rôle citoyen d’acteur culturel engagé au sein de la collectivité : bien plus qu’une institution de spectacle vivant, l’Opéra de Paris se veut également une Maison responsable, et en prise avec les enjeux de son temps.

Avec 1 billet sur 3 vendu à moins de 50 euros, 14 avant-premières à 10 euros réservées à 30 000 spectateurs de moins de 28 ans cette saison, et une moyenne d’âge de 46 ans pour ses spectateurs, l’Opéra de Paris s’attache à s’ouvrir au plus grand nombre, grâce à une action résolue de long terme la poussant à partir à la rencontre de tous ceux qui ne peuvent venir à l’Opéra, pour des raisons financières, géographiques, de handicap etc…

L’Opéra de Paris souhaite permettre à ces publics dits « éloignés » ou « empêchés » de découvrir et appréhender les lieux (le Palais Garnier et l’Opéra Bastille), les œuvres d’opéra et de ballets mais aussi les métiers et savoir-faire de ses ateliers de décors et de costumes (artisans costumiers, perruquiers, modistes, ébénistes, etc…).

Plusieurs démarches parallèles sont menées de front pout répondre à ces enjeux :

  • programmes d’éducation artistique et culturelle : chaque saison, ce sont plus  de 20 000 bénéficiaires qui découvrent ainsi l’univers de l’Opéra national de Paris, ses œuvres, ses lieux et ses métiers, et partagent l’émotion du spectacle vivant : élèves scolarisés en réseau d’éducation prioritaire, jeunes et étudiants, apprentis, personnels soignants et soignés à l’hôpital, personnes en situation de handicap, adultes inscrits dans une démarche d’insertion sociale et d’apprentissage de la langue française ;
  • captations audiovisuelles des spectacles, notamment via la plateforme en ligne POP (Paris Opera Play) ;
  • accessibilité des théâtres et des sites internet, spectacles en audiodescription, séances relax ;
  • offres tarifaires préférentielles pour les jeunes, les primo-spectateurs, les familles, les étudiants, les personnes en situation de handicap.

    Focus sur l’inclusion des personnes en situation de handicap

    L’Opéra de Paris a engagé plusieurs actions concrètes en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap :

    • Salariés en situation de handicap : un accord en faveur de l’emploi des salariés en situation de handicap a été signé à l’Opéra national de Paris en mai 2022. Il vise à définir la politique de l’Opéra en vue de contribuer davantage à l’insertion professionnelle et au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés, afin de leur garantir un environnement et un accueil adaptés.
    • Les Séances Relax : en partenariat avec Culture Relax, l’Opéra de Paris propose un dispositif d’accueil inclusif, bienveillant, visant à faciliter la venue au théâtre de personnes dont le handicap (autisme, polyhandicap, handicap mental, handicap psychique, maladie d’Alzheimer, ) peut entraîner des comportements atypiques et imprévisibles pendant la représentation.
    • Audiodescription : depuis près de 20 ans, des spectacles sont proposés en audiodescription à l’Opéra national de Paris. En partenariat avec Accès Culture, l’Opéra renforce son offre d’accessibilité en augmentant le nombre de spectacles offerts en audiodescription (de 5 spectacles en 22/23 à 6 en 23/24) avec 4 opéras et 2 ballets, tous présentés à l’Opéra
    • Aménagement des espaces publics : depuis plusieurs années, l’Opéra s’efforce de rendre ses bâtiments plus accessibles aux personnes en situation de L’Opéra poursuit les travaux engagés en 22/23, lesquels ont notamment permis de créer deux plateformes pour personnes à mobilité réduite (PMR) à l’Amphithéâtre Olivier Messiaen pour accueillir 12 fauteuils, de mettre aux normes les escaliers des zones publiques de l’Opéra Bastille, et d’installer trois tablettes PMR sur les comptoirs d’accueil. Au cours de la saison 23/24, des mains courantes seront posées sur les marches de la façade principale du Palais Garnier et dans le vestibule d’entrée ; une signalétique en braille sera déployée à l’intérieur et à l’extérieur des cabines d’ascenseur, et des travaux seront effectués pour améliorer l’accessibilité du Studio Bastille à l’Opéra Bastille ; un programme de mise aux normes de l’École de Danse débutera avec une mise aux normes de l’Amphithéâtre Lifar, la création de sanitaires PMR et la pose de contremarches et de mains courantes.

      Transmission, formation et création au coeur des missions de l’Académie de l’Opéra national de Paris

      Transmission, formation et création sont les trois missions principales de l’Académie de l’Opéra national de Paris. Structurée en deux pôles, Formation professionnelle et Éducation artistique et culturelle, l’Académie s’attache à accompagner de jeunes artistes dans l’apprentissage de leurs métiers et permet à des élèves de la maternelle à l’université de découvrir de manière sensible le monde de l’opéra et du ballet.

       La formation professionnelle

      La transmission des savoir-faire est au cœur des missions de l’Académie de l’Opéra national de Paris, qui accueille chaque saison des jeunes artistes en résidence afin de compléter leur formation. Une trentaine d’artistes venus du monde entier, chanteurs, pianistes-chefs de chant, instrumentistes et metteurs en scène, se perfectionnent à l’Opéra de Paris pendant deux ou trois saisons.

      En plaçant l’expérience de la scène au cœur de leur formation, l’Académie s’attache à accompagner ces jeunes professionnels dans l’apprentissage de leurs métiers et leur donne la possibilité de travailler aux côtés d’artistes reconnus dans le cadre d’une programmation dédiée de récitals et de productions lyriques, à l’Opéra de Paris et hors les murs.

      Une nouvelle production de Street Scene de Kurt Weill, oeuvre majeure du répertoire lyrique américain, sera ainsi interprétée par les chanteurs de l’Académie à la MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis Bobigny du 19 au 27 avril 2024.

      L’éducation artistique et culturelle

      Chaque saison, les programmes d’éducation artistique et culturelle proposés par l’Académie permettent de faire découvrir de manière active le monde de l’opéra et du ballet aux jeunes générations et de sensibiliser de nouveaux publics, en voici quelques exemples.

        L’Opéra en Guyane

        À l’automne dernier, l’Opéra national de Paris a initié le développement de « L’Opéra en Guyane », projet de coopération culturelle qui s’inscrit dans une démarche d’égalité des  chances  et  de  partage,  et  contribue à renforcer l’ancrage de l’Opéra sur le territoire national, métropolitain comme ultramarin, autour de plusieurs axes : accompagnement de jeunes talents, sensibilisation à l’art lyrique, éducation artistique et culturelle.

        Le programme a récemment été étendu dans des communes du littoral, en partenariat avec les structures locales.

        ©Photo Conservatoire de Musique, Danse, Théâtre de Guyane

          Les Orchestres Lyriques de jeunes « ADOS » (apprentissage de l’orchestre)

          En septembre dernier, l’Académie de l’Opéra national de Paris a lancé le programme « ADO – Apprentissage De l’Orchestre », le premier dispositif d’orchestres lyriques de jeunes en France.

          Ce programme est développé en partenariat avec 11 conservatoires parisiens et de Seine-Saint-Denis et propose à 150 musiciens âgés de 12 à 18 ans une nouvelle expérience de l’orchestre, centrée sur les répertoires lyrique et chorégraphique, par une pratique pluridisciplinaire, qui intègre le chant choral, la danse et la pratique collective.

          ©Photo Flore Caron

            Le Serment d’Opéra

            Lancé après la pandémie de Covid-19, Le Serment d’Opéra est  un  programme  d’éducation  artistique et culturelle adapté à  des  patients  en  hôpital  et aux professionnels de santé, dont l’objectif est d’accompagner des personnes souffrant de troubles psychiques ou physiques par la pratique artistique.

            Ce programme a été développé en partenariat avec le Centre hospitalier d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), le Centre hospitalier Sainte-Anne et l’Atelier Cognacq-Jay pour des patients atteints de cancer ou en rémission.

            ©Photo AFP

              OpérApprentis

              Lancé en septembre 2018 par un partenariat entre la Région Île-de-France et l’Académie de l’Opéra national de Paris, le programme OpérApprentis sensibilise chaque saison plus de 500 élèves issus de 15 Centres de Formation d’Apprentis (CFA) au monde de l’opéra et du ballet sur le territoire français.

              Plus de 200 ateliers sont offerts à des jeunes en formation dans des secteurs très divers – vente, menuiserie, pâtisserie, coiffure, joaillerie – en collaboration avec les équipes pédagogiques de chaque établissement, mais aussi avec des chorégraphes, artistes lyriques, musiciens et metteurs en scène partenaires de l’Académie.

              S’ajoute à cela un parcours de découverte de l’Opéra national de Paris qui s’articule autour de visites de nos théâtres, de rencontres organisées avec les professionnels de l’Opéra, représentant les quelque 100 métiers qui constituent les forces vives de notre Maison.

              Les jeunes  apprentis  peuvent  ainsi  appréhender un débouché de leur formation qui leur était jusqu’alors inconnu, assimiler des connaissances complémentaires qui leur serviront tout au long de leur parcours professionnel, et acquérir de nouveaux outils d’épanouissement personnel.

              ©Photo Clara Miquel

                Dix mois d’école et d’Opéra

                Développé en 1991 en partenariat avec l’Éducation nationale, DMEO a été pensé pour permettre à des élèves scolarisés en réseau d’éducation prioritaire de découvrir le monde de l’opéra et du ballet.

                Plus de 30 000 élèves ont ainsi déjà bénéficié d’un parcours d’immersion à l’Opéra national de Paris, à la découverte des œuvres, des lieux et des métiers. Il accompagne cette saison 39 classes.

                Fort de son succès en Île-de-France depuis plus de 30 ans, l’Académie a étendu le programme en région (Corse, Centre-Val de Loire, Normandie).

                ©Photo Julien Benhamou – OnP

                  Comment la philanthropie et le mécénat accompagnent-ils les engagements de l’Opéra de Paris en matière d’égalité des chances, de diversité et d’inclusion ?

                  Ces nombreuses initiatives en faveur de l’inclusion, la transmission, l’ouverture de l’Opéra ne pourraient voir le jour ni être pérennisées sans le généreux soutien des mécènes, individuels, entreprises ainsi que des fondations privées, notamment familiales, qui sont de plus en plus nombreuses à s’engager aux côtés de l’Opéra national de Paris.

                  Le budget de l’Opéra de Paris est dépendant à 57 % de ses ressources propres : la billetterie de ses spectacles bien sûr, mais aussi le mécénat et d’autres revenus commerciaux. En 2023, l’AROP a collecté environ 22,5 millions d’euros de mécénat en faveur de l’Opéra.

                  Ce mécénat irrigue l’ensemble des missions de l’Opéra de Paris : la création de spectacles lyriques et chorégraphiques pour enrichir le répertoire, la formation et la transmission de nos savoir-faire au sein de l’École de Danse et de l’Académie, l’ouverture et l’accessibilité au plus grand nombre, la valorisation et la diffusion de notre patrimoine matériel et immatériel (les restaurations patrimoniales du Palais Garnier par exemple).

                  Avantages fiscaux :

                  • Réduction fiscale de 66% sur l’impôt sur le revenu (IRPP)
                  • Réduction fiscale de 75% sur l’impôt sur la fortune imobilière (IFI)
                  • Réduction fiscale pour les donateurs imposables en Europe et aux Etats-Unis

                  Contacts :

                  Les actualités de janvier – février 2024

                  Les actualités d'Un Esprit de Famille

                    BIENVENUE AUX NOUVEAUX MEMBRES ! 

                    • Le fonds de dotation Stella Maris, situé à Nantes, créé par Isabelle et Cyril de Queral, œuvre pour l’inclusion des plus fragiles, l’accès des mineurs à l’éducation et la sauvegarde du patrimoine culturel.
                    • Le fonds de dotation J’M créé par Henri-Pierre et Florence Dewulf agit pour la planète Terre et soutient l’évolution des humains, enfants et adultes, en faisant connaître l’importance de réunifier le corps et le mental, la matière et l’esprit.

                    LES CERCLES 

                    • Le Cercle Insertion, lancé en décembre dernier, est co-animé par la fondation Acome et la fondation Cassiopée. Il a pour but d’échanger et de soutenir des associations en France dans le domaine de l’insertion et de la réinsertion par le biais de la formation et l’accompagnement de publics défavorisés ou éloignés de l’emploi.
                    • Le Cercle Handicap est aujourd’hui co-animé par HappyCap foundation et Ahadi Foundation. 
                    • Le Cercle Environnement est co-animé par le fonds Yes Futur et la fondation Le Tilleul.
                    • Le Cercle Weber soutient collectivement les associations Le Sens de l’Ecole et le Réseau Etincelle.
                    • Le Cercle Culture, à travers 6 structures philanthropiques, a choisi de co-financer un projet en partenariat avec le Théâtre National de Bretagne.
                    • Le Cercle Vulnérabilité approfondit chaque trimestre un sujet. Après le mal-logement en France, le dernier thème portait sur l’insertion professionnelle, le logement et la création de lien social.
                    • Le Cercle Citoyenneté travaille sur des problématiques en lien avec le vivre-ensemble.
                    • Le Groupe New Gen quant à lui réunit la nouvelle génération de philanthropes entre 25 et 40 ans dont les perceptions et les formes d’engagement peuvent différer de celles de leurs aînés.

                    EVENEMENTS RESERVES AUX MEMBRES : RETOUR SUR LES DEUX DERNIERS MOIS

                    • Rencontre avec Maurice Tchenio le 31 janvier 
                      Pionnier en France de la Venture Philanthropy, Maurice Tchenio est venu partager avec nous sa vision de la philanthropie.
                      Son concept est clair : mettre le savoir-faire du private equity au service du secteur caritatif, et plus particulièrement la lutte contre le décrochage scolaire, en lui appliquant les mêmes méthodes. En savoir plus.
                    • Dans les coulisses du Palais Garnier le 5 février
                      Myriam Mazouzi, directrice de l’Académie et Référente Diversité de l’Opéra national de Paris, et Jean-Yves Kaced, directeur de l’AROP, nous ont présenté quelques projets emblématiques portés par l’Opéra national de Paris en faveur de l’inclusion et de l’égalité des chances. En savoir plus.
                    • En région le 20 février à Aix en Provence
                      L’antenne Un Esprit de Famille Sud a organisé avec le fonds KALEIDOSCOPE un déjeuner inspirant au restaurant« Chez Pierre et les Pierres Précieuses »  employant des personnes porteuses de handicap mental et cognitif. En savoir plus.

                    Les actualités des membres d'Un Esprit de Famille

                    • Fondation Hippocrène : prochain afterwork de l’écosystème Inspiring Young Europeans sur l’égalité femmes-hommes mardi 5 mars de 18h30 à 20h à la Gaîté Lyrique.
                    • Fonds Dapat : le 18 mars au Théâtre du Rond-Point à Paris, remise des Prix DAPAT récompensant le travail fait par des associations en faveur de femmes en détresse.
                    Les actualités de l'écosystème
                    • Législatif : la proposition de loi n°1601 visant à à simplifier la vie des associations et à valoriser l’engagement des bénévoles a été adoptée par l’Assemblée nationale. La commission des lois du Sénat l’examinera le 6 mars prochain. Consulter la proposition de loi.
                    • Culture du don : Don en Confiance organise une journée portes ouvertes le 14 mars pour rencontrer ses équipes. En savoir plus.
                    • Pensée systémique et implications pour la philanthropie : webinaire Racines le 14 mars de 9h à 10h portant sur les grands principes de l’approche systémique (définition, concepts fondamentaux, comportements des systèmes) appliqués au champ philanthropique. Pour s’inscrire.
                    • Participation à une étude : Le Philanthro-Lab s’associe à Sciences Po Paris pour un projet de recherche conduit par 5 étudiants en Master.
                      Cette recherche vise à la rédaction d’un rapport identifiant des leviers pour accroître la part de financements non fléchés et/ou consacrés aux frais de fonctionnement des organisations à but non-lucratif en France. Afin d’accompagner ce travail, les étudiants ont réalisé un questionnaire qui servira de base à leur analyse. Vous pouvez ainsi répondre à ce questionnaire à destination des mécènes, fondations et fonds de dotation.

                    Lire Ecouter Voir

                    • Fondations actionnaires : Quelles sont les spécificités du modèle des fondations actionnaires et quelles sont les principales différences en France et en Suisse ? Un podcast du Think Tank de la Philanthropie.
                    • Philanthropie et santé mentale : Alors que la santé mentale est devenue un enjeu majeur de nos sociétés, où en sont les financements philanthropiques en faveur de cette cause qui compte parmi les moins soutenues ? Un podcast de la Chaire Philanthropique de l’ESSEC.
                    • Philanthropie et territoires : des envies d’agir de plus en plus vivaces (Fondation de France, le 22 novembre) : la philanthropie territoriale ouvre de nouvelles perspectives d’innovation sociale et d’engagement. Agir à l’échelle locale permet d’être agile et de s’adapter facilement. L’exemple le plus emblématique est le programme Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée. La philanthropie territoriale rassemble des partenaires de tous horizons autour d’un objectif commun pour une action globale et systémique. Delphine Allarousse, déléguée générale de la Fondation de France Centre-Est « Le mécénat de demain se doit d’être collectif :  les bonnes solutions s’inventent en proximité sur les territoires et à plusieurs, avec des acteurs de tous horizons ! »
                    • Le don des 35 – 54 ans : les actifs, un âge critique pour le don ? Une étude créée par Novos pour France Générosités. Les actifs 35-54 ans représentent 17% de la collecte de 2022 alors qu’ils correspondent à 32% des Français de 18 ans et plus. Mais la générosité démarre de plus en plus jeune et cette tranche d’âge augmente sa générosité avec l’âge en multipliant ses soutiens. Internet est leur média privilégié, aussi bien en don ponctuel qu’en prélèvement automatique.
                    • Philanthropie et démocratie : quels enjeux et perspectives pour les fondations ?
                      Si la philanthropie, à travers les actions qu’elle mène, contribue à promouvoir la démocratie, elle doit aussi rappeler sa légitimité « démocratique » en tant qu’organisation privée au service de l’intérêt général. Approfondir les relations entre philanthropie et démocratie était l’objet d’une étude confiée par l’Observatoire de la philanthropie de la Fondation de France à deux chercheurs indépendants : Nicolas Duvoux, sociologue spécialiste de la philanthropie en France, et Sylvain Lefèvre, politiste basé à Montréal.

                    Parcours philanthropique : les questions à se poser avant de démarrer

                    Se lancer dans une démarche philanthropique demande une réflexion approfondie voire même une certaine forme d’introspection. Voici quelques questions clés que chaque futur philanthrope devrait se poser.

                    1. Quelle est ma motivation pour m’impliquer dans la philanthropie ?

                    Avant de s’engager dans la philanthropie, il est essentiel de comprendre vos motivations sous-jacentes. Êtes-vous motivé par le désir de rendre à la société ce que vous avez pu recevoir à votre tour, de répondre à des problèmes sociaux urgents de rassembler votre famille autour d’un projet et/ou de laisser un héritage durable ? Peut-être avez-vous été inspiré par des expériences personnelles vécues par vous ou vos proches. Clarifier vos motivations vous aidera à établir le sens de vos objectifs philanthropiques.

                    1. Quelles sont mes valeurs et mes passions ?

                    Il est tout aussi essentiel de réfléchir à vos valeurs personnelles et à vos passions. Qu’est-ce qui vous rend joyeux, ou au contraire vous fait de la peine ? Quelles causes résonnent profondément chez vous ? Aujourd’hui, il y en a tellement qui ont besoin de soutien : l’environnement, le droit des femmes, l’éducation, la santé mentale, les enfants/les jeunes, les personnes handicapées et l’accessibilité, l’inclusion, les LGBTQ+, la justice sociale…. L’identification de vos priorités vous aidera à aligner votre philanthropie avec des causes, des organisations et associations qui vous tiennent vraiment à cœur.

                    1. Quelles sont les ressources que je suis prêt à engager ? Qui autour de moi s’impliquera à mes côtés ?

                    La philanthropie représente bien plus qu’un simple chèque ; elle nécessite un engagement en termes de temps, d’expertise et de ressources. Avant de vous lancer, évaluez quelles ressources vous, et toutes les personnes impliquées dans le projet, seriez prêts et capables d’allouer à votre engagement philanthropique. Cela inclut les contributions financières, mais aussi l’accès à vos réseaux, compétences et sphères d’influence.

                    De plus, qui sera impliqué ? Est-ce un projet avec votre conjoint et vos enfants (ou vos parents, le cas échéant, si vous êtes un jeune fondateur), ou souhaitez-vous faire participer votre famille élargie tels que frères, sœurs, ou cousins, etc. ? Être clair sur votre capacité à donner (le comment ET le combien) vous aidera à fixer des objectifs réalistes et à maximiser l’efficacité de vos dons.

                    1. À quoi ressemble ma philanthropie ? Quels moyens vais-je utiliser ?

                    La philanthropie englobe un large éventail d’approches, des dons à l’investissement d’impact, en passant par le plaidoyer et le bénévolat. Réfléchissez aux façons dont vous envisagez de vous engager dans le secteur d’intérêt général. Allez-vous créer une fondation abritée ou RUP (Reconnue d’Utilité Publique), ou un fonds de dotation ou soutenir des organisations à but non lucratif existantes par des dons directs ? Souhaitez-vous être opérateur de vos propres programmes ou distributeur, via des dons aux structures qui le sont ?

                    1. Quel sera mon impact ?

                    Clarifier vos objectifs philanthropiques est essentiel pour élaborer une stratégie de don efficace. A quels résultats souhaitez-vous parvenir ? Voulez-vous répondre à des besoins immédiats (lutter contre la faim dans le monde, contribuer à l’insertion professionnelle, faciliter l’accès au logement) ou provoquer un changement systémique ? Votre « théorie du changement » vous permettra de diriger vos ressources  vers des initiatives répondant véritablement à vos objectifs.

                    1. Comment mesurer le succès ?

                    Définissez des indicateurs clairs pour évaluer l’impact de vos actions. Ils doivent inclure des résultats quantitatifs, tels que le nombre de personnes touchées ou les changements de politique adoptés,mais aussi des mesures qualitatives, comme des témoignages de bénéficiaires. L’établissement de ces indicateurs d’efficacité vous aidera également dans la validation de l’orientation de votre stratégie.

                    1. Quelle collaboration et quel effet de levier partenarial ?

                    La philanthropie a plus d’impact lorsqu’elle est abordée de manière collaborative. Envisagez comment travailler en partenariat avec d’autres donateurs, associations, institutions ou acteurs territoriaux pour amplier la portée de vos actions. S’impliquer dans des collaborations stratégiques vous permet de rassembler les ressources, de partager l’expertise et de relever des défis complexes de manière plus efficace qu’en y travaillant seul.

                    1. Quel est le cycle de vie de ma philanthropie ? Quel héritage pour les générations futures ?

                    Quelle empreinte espérez-vous laisser aux générations futures ? Voulez-vous que vos enfants, petits-enfants et les générations futures prennent le relais, ou votre objectif sera-t-il de dépenser la totalité de votre dotation ? Souhaitez-vous donner une visibilité à vos actions, ou préférez-vous rester dans l’ombre ? Cette question de « l’héritage » philanthropique est déterminante.

                    Devenir philanthrope est un voyage profondément personnel et transformateur qui nécessite une période de réflexion approfondie, une planification stratégique et un engagement fort afin d’assurer que votre contribution soit aussi impactante que possible.

                    Une consultante experte en philanthropie peut vous accompagner tout au long de ce chemin.

                    En partenariat avec Kristina Vayda, KV Philanthropy Consulting

                    © Photo de Towfiqu Barbhuiya sur Unsplash

                    Pour une année lumineuse

                    Fermer les yeux et faire un vœu…

                    Un vœu de paix, d’espoir et de solidarité
                    Sourire et rendre le bonheur contagieux
                    Nourrir notre sens du partage et de la générosité
                    Se souvenir que le don rend heureux
                    Encourager les valeurs de sororité et de fraternité
                    Imaginer ce que nous pourrions faire de mieux
                    Se soucier de l’environnement, une de nos priorités
                    Soutenir l’éducation, pour réussir quel que soit son milieu
                    Faire rimer altérité et citoyenneté
                    Intégrer le handicap, juste parce qu’on le veut
                    Accueillir toutes les formes de vulnérabilité
                    Favoriser l’accès à la culture, des plus jeunes aux plus vieux
                    Sans oublier l’insertion, au-delà des cités
                    Rassembler les philanthropes sur ce vaste terrain de jeu
                    Les accompagner pour ne pas jouer en aparté
                    Contribuer, même un peu, à un monde plus lumineux
                    Mobiliser les individus comme la collectivité
                    S’engager pour faire face à tous ces enjeux
                    C’est le vœu sincère et chaleureux de toute notre communauté

                    Y croire, et ouvrir les yeux

                    Un Esprit de Famille, janvier 2024