L’Opéra national de Paris, une Maison engagée en faveur de l’égalité des chances, la diversité et l’inclusion

Le lundi 05 février 2024, l’Association pour le Rayonnement de l’Opéra de Paris (AROP) a accueilli les membres d’Un Esprit de Famille pour une soirée au Palais Garnier placée sous le signe de l’engagement.

Au programme :

  • une visite privée des ateliers de couture du Ballet, au cœur du Palais Garnier, pour découvrir le travail exceptionnel des artisans à l’œuvre, qui ont à cœur de valoriser et transmettre leur savoir-faire aux générations futures,
  • des échanges avec Myriam Mazouzi, Directrice de l’Académie et Référente Diversité de l’Opéra national de Paris et Jean-Yves Kaced, Directeur du Mécénat et du Développement de l’Opéra national de Paris et Directeur de l’AROP, sur le thème « L’Opéra de Paris, une Maison engagée en faveur de l’égalité des chances, la diversité et l’inclusion ».

Retour sur ces discussions passionnantes et les dispositifs concrets menés par l’Académie de l’Opéra pour rendre l’Opéra accessible à tous, pour partir à la rencontre de publics, pour détecter et former de jeunes talents et pour valoriser les métiers d’art.

Autant de projets enthousiasmants qui ne pourraient voir le jour sans le soutien de généreux mécènes et philanthropes, et notamment de fondations privées et familiales. Car l’enjeu est aussi là : permettre à ces actions d’exister et les pérenniser afin qu’elles bénéficient au plus grand nombre.

L’Opéra National de Paris,  une institution tricentenaire ancrée dans son temps

Haut-lieu de l’excellence artistique française, l’Opéra national de Paris est avec ses deux théâtres, le Palais Garnier et l’Opéra Bastille, l’une des toutes premières maisons lyriques et chorégraphiques au monde :

  • 34 spectacles cette saison, dont un tiers de nouvelles productions, soit plus de 370 représentations annuelles d’opéras, de ballets et de concerts ;
  • 1 million de spectateurs par an dans ses salles, dans les cinémas, en région et en ligne ;
  • 440 artistes permanents (Orchestre, Ballet, Chœurs), 152 élèves à l’École de Danse, 28 artistes en résidence à l’Académie chaque

En 2019, l’Opéra national de Paris a célébré ses 350 ans, en souvenir du 28 juin 1669, jour où Louis XIV établit l’Académie royale de Musique et fonda le premier Opéra permanent au monde. En 2025 seront célébrés les 150 ans du Palais Garnier, un théâtre qui ne dort jamais vraiment, et un joyau architectural qui accueille plus d’un million de visiteurs par an.

Si ces anniversaires donnent à observer l’histoire de la Maison, ils constituent également l’occasion de se projeter vers l’avenir, de se tourner résolument vers les nouvelles générations, et de s’interroger sur son rôle citoyen d’acteur culturel engagé au sein de la collectivité : bien plus qu’une institution de spectacle vivant, l’Opéra de Paris se veut également une Maison responsable, et en prise avec les enjeux de son temps.

Avec 1 billet sur 3 vendu à moins de 50 euros, 14 avant-premières à 10 euros réservées à 30 000 spectateurs de moins de 28 ans cette saison, et une moyenne d’âge de 46 ans pour ses spectateurs, l’Opéra de Paris s’attache à s’ouvrir au plus grand nombre, grâce à une action résolue de long terme la poussant à partir à la rencontre de tous ceux qui ne peuvent venir à l’Opéra, pour des raisons financières, géographiques, de handicap etc…

L’Opéra de Paris souhaite permettre à ces publics dits « éloignés » ou « empêchés » de découvrir et appréhender les lieux (le Palais Garnier et l’Opéra Bastille), les œuvres d’opéra et de ballets mais aussi les métiers et savoir-faire de ses ateliers de décors et de costumes (artisans costumiers, perruquiers, modistes, ébénistes, etc…).

Plusieurs démarches parallèles sont menées de front pout répondre à ces enjeux :

  • programmes d’éducation artistique et culturelle : chaque saison, ce sont plus  de 20 000 bénéficiaires qui découvrent ainsi l’univers de l’Opéra national de Paris, ses œuvres, ses lieux et ses métiers, et partagent l’émotion du spectacle vivant : élèves scolarisés en réseau d’éducation prioritaire, jeunes et étudiants, apprentis, personnels soignants et soignés à l’hôpital, personnes en situation de handicap, adultes inscrits dans une démarche d’insertion sociale et d’apprentissage de la langue française ;
  • captations audiovisuelles des spectacles, notamment via la plateforme en ligne POP (Paris Opera Play) ;
  • accessibilité des théâtres et des sites internet, spectacles en audiodescription, séances relax ;
  • offres tarifaires préférentielles pour les jeunes, les primo-spectateurs, les familles, les étudiants, les personnes en situation de handicap.

    Focus sur l’inclusion des personnes en situation de handicap

    L’Opéra de Paris a engagé plusieurs actions concrètes en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap :

    • Salariés en situation de handicap : un accord en faveur de l’emploi des salariés en situation de handicap a été signé à l’Opéra national de Paris en mai 2022. Il vise à définir la politique de l’Opéra en vue de contribuer davantage à l’insertion professionnelle et au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés, afin de leur garantir un environnement et un accueil adaptés.
    • Les Séances Relax : en partenariat avec Culture Relax, l’Opéra de Paris propose un dispositif d’accueil inclusif, bienveillant, visant à faciliter la venue au théâtre de personnes dont le handicap (autisme, polyhandicap, handicap mental, handicap psychique, maladie d’Alzheimer, ) peut entraîner des comportements atypiques et imprévisibles pendant la représentation.
    • Audiodescription : depuis près de 20 ans, des spectacles sont proposés en audiodescription à l’Opéra national de Paris. En partenariat avec Accès Culture, l’Opéra renforce son offre d’accessibilité en augmentant le nombre de spectacles offerts en audiodescription (de 5 spectacles en 22/23 à 6 en 23/24) avec 4 opéras et 2 ballets, tous présentés à l’Opéra
    • Aménagement des espaces publics : depuis plusieurs années, l’Opéra s’efforce de rendre ses bâtiments plus accessibles aux personnes en situation de L’Opéra poursuit les travaux engagés en 22/23, lesquels ont notamment permis de créer deux plateformes pour personnes à mobilité réduite (PMR) à l’Amphithéâtre Olivier Messiaen pour accueillir 12 fauteuils, de mettre aux normes les escaliers des zones publiques de l’Opéra Bastille, et d’installer trois tablettes PMR sur les comptoirs d’accueil. Au cours de la saison 23/24, des mains courantes seront posées sur les marches de la façade principale du Palais Garnier et dans le vestibule d’entrée ; une signalétique en braille sera déployée à l’intérieur et à l’extérieur des cabines d’ascenseur, et des travaux seront effectués pour améliorer l’accessibilité du Studio Bastille à l’Opéra Bastille ; un programme de mise aux normes de l’École de Danse débutera avec une mise aux normes de l’Amphithéâtre Lifar, la création de sanitaires PMR et la pose de contremarches et de mains courantes.

      Transmission, formation et création au coeur des missions de l’Académie de l’Opéra national de Paris

      Transmission, formation et création sont les trois missions principales de l’Académie de l’Opéra national de Paris. Structurée en deux pôles, Formation professionnelle et Éducation artistique et culturelle, l’Académie s’attache à accompagner de jeunes artistes dans l’apprentissage de leurs métiers et permet à des élèves de la maternelle à l’université de découvrir de manière sensible le monde de l’opéra et du ballet.

       La formation professionnelle

      La transmission des savoir-faire est au cœur des missions de l’Académie de l’Opéra national de Paris, qui accueille chaque saison des jeunes artistes en résidence afin de compléter leur formation. Une trentaine d’artistes venus du monde entier, chanteurs, pianistes-chefs de chant, instrumentistes et metteurs en scène, se perfectionnent à l’Opéra de Paris pendant deux ou trois saisons.

      En plaçant l’expérience de la scène au cœur de leur formation, l’Académie s’attache à accompagner ces jeunes professionnels dans l’apprentissage de leurs métiers et leur donne la possibilité de travailler aux côtés d’artistes reconnus dans le cadre d’une programmation dédiée de récitals et de productions lyriques, à l’Opéra de Paris et hors les murs.

      Une nouvelle production de Street Scene de Kurt Weill, oeuvre majeure du répertoire lyrique américain, sera ainsi interprétée par les chanteurs de l’Académie à la MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis Bobigny du 19 au 27 avril 2024.

      L’éducation artistique et culturelle

      Chaque saison, les programmes d’éducation artistique et culturelle proposés par l’Académie permettent de faire découvrir de manière active le monde de l’opéra et du ballet aux jeunes générations et de sensibiliser de nouveaux publics, en voici quelques exemples.

        L’Opéra en Guyane

        À l’automne dernier, l’Opéra national de Paris a initié le développement de « L’Opéra en Guyane », projet de coopération culturelle qui s’inscrit dans une démarche d’égalité des  chances  et  de  partage,  et  contribue à renforcer l’ancrage de l’Opéra sur le territoire national, métropolitain comme ultramarin, autour de plusieurs axes : accompagnement de jeunes talents, sensibilisation à l’art lyrique, éducation artistique et culturelle.

        Le programme a récemment été étendu dans des communes du littoral, en partenariat avec les structures locales.

        ©Photo Conservatoire de Musique, Danse, Théâtre de Guyane

          Les Orchestres Lyriques de jeunes « ADOS » (apprentissage de l’orchestre)

          En septembre dernier, l’Académie de l’Opéra national de Paris a lancé le programme « ADO – Apprentissage De l’Orchestre », le premier dispositif d’orchestres lyriques de jeunes en France.

          Ce programme est développé en partenariat avec 11 conservatoires parisiens et de Seine-Saint-Denis et propose à 150 musiciens âgés de 12 à 18 ans une nouvelle expérience de l’orchestre, centrée sur les répertoires lyrique et chorégraphique, par une pratique pluridisciplinaire, qui intègre le chant choral, la danse et la pratique collective.

          ©Photo Flore Caron

            Le Serment d’Opéra

            Lancé après la pandémie de Covid-19, Le Serment d’Opéra est  un  programme  d’éducation  artistique et culturelle adapté à  des  patients  en  hôpital  et aux professionnels de santé, dont l’objectif est d’accompagner des personnes souffrant de troubles psychiques ou physiques par la pratique artistique.

            Ce programme a été développé en partenariat avec le Centre hospitalier d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), le Centre hospitalier Sainte-Anne et l’Atelier Cognacq-Jay pour des patients atteints de cancer ou en rémission.

            ©Photo AFP

              OpérApprentis

              Lancé en septembre 2018 par un partenariat entre la Région Île-de-France et l’Académie de l’Opéra national de Paris, le programme OpérApprentis sensibilise chaque saison plus de 500 élèves issus de 15 Centres de Formation d’Apprentis (CFA) au monde de l’opéra et du ballet sur le territoire français.

              Plus de 200 ateliers sont offerts à des jeunes en formation dans des secteurs très divers – vente, menuiserie, pâtisserie, coiffure, joaillerie – en collaboration avec les équipes pédagogiques de chaque établissement, mais aussi avec des chorégraphes, artistes lyriques, musiciens et metteurs en scène partenaires de l’Académie.

              S’ajoute à cela un parcours de découverte de l’Opéra national de Paris qui s’articule autour de visites de nos théâtres, de rencontres organisées avec les professionnels de l’Opéra, représentant les quelque 100 métiers qui constituent les forces vives de notre Maison.

              Les jeunes  apprentis  peuvent  ainsi  appréhender un débouché de leur formation qui leur était jusqu’alors inconnu, assimiler des connaissances complémentaires qui leur serviront tout au long de leur parcours professionnel, et acquérir de nouveaux outils d’épanouissement personnel.

              ©Photo Clara Miquel

                Dix mois d’école et d’Opéra

                Développé en 1991 en partenariat avec l’Éducation nationale, DMEO a été pensé pour permettre à des élèves scolarisés en réseau d’éducation prioritaire de découvrir le monde de l’opéra et du ballet.

                Plus de 30 000 élèves ont ainsi déjà bénéficié d’un parcours d’immersion à l’Opéra national de Paris, à la découverte des œuvres, des lieux et des métiers. Il accompagne cette saison 39 classes.

                Fort de son succès en Île-de-France depuis plus de 30 ans, l’Académie a étendu le programme en région (Corse, Centre-Val de Loire, Normandie).

                ©Photo Julien Benhamou – OnP

                  Comment la philanthropie et le mécénat accompagnent-ils les engagements de l’Opéra de Paris en matière d’égalité des chances, de diversité et d’inclusion ?

                  Ces nombreuses initiatives en faveur de l’inclusion, la transmission, l’ouverture de l’Opéra ne pourraient voir le jour ni être pérennisées sans le généreux soutien des mécènes, individuels, entreprises ainsi que des fondations privées, notamment familiales, qui sont de plus en plus nombreuses à s’engager aux côtés de l’Opéra national de Paris.

                  Le budget de l’Opéra de Paris est dépendant à 57 % de ses ressources propres : la billetterie de ses spectacles bien sûr, mais aussi le mécénat et d’autres revenus commerciaux. En 2023, l’AROP a collecté environ 22,5 millions d’euros de mécénat en faveur de l’Opéra.

                  Ce mécénat irrigue l’ensemble des missions de l’Opéra de Paris : la création de spectacles lyriques et chorégraphiques pour enrichir le répertoire, la formation et la transmission de nos savoir-faire au sein de l’École de Danse et de l’Académie, l’ouverture et l’accessibilité au plus grand nombre, la valorisation et la diffusion de notre patrimoine matériel et immatériel (les restaurations patrimoniales du Palais Garnier par exemple).

                  Avantages fiscaux :

                  • Réduction fiscale de 66% sur l’impôt sur le revenu (IRPP)
                  • Réduction fiscale de 75% sur l’impôt sur la fortune imobilière (IFI)
                  • Réduction fiscale pour les donateurs imposables en Europe et aux Etats-Unis

                  Contacts :

                  Les actualités de janvier – février 2024

                  Les actualités d'Un Esprit de Famille

                    BIENVENUE AUX NOUVEAUX MEMBRES ! 

                    • Le fonds de dotation Stella Maris, situé à Nantes, créé par Isabelle et Cyril de Queral, œuvre pour l’inclusion des plus fragiles, l’accès des mineurs à l’éducation et la sauvegarde du patrimoine culturel.
                    • Le fonds de dotation J’M créé par Henri-Pierre et Florence Dewulf agit pour la planète Terre et soutient l’évolution des humains, enfants et adultes, en faisant connaître l’importance de réunifier le corps et le mental, la matière et l’esprit.

                    LES CERCLES 

                    • Le Cercle Insertion, lancé en décembre dernier, est co-animé par la fondation Acome et la fondation Cassiopée. Il a pour but d’échanger et de soutenir des associations en France dans le domaine de l’insertion et de la réinsertion par le biais de la formation et l’accompagnement de publics défavorisés ou éloignés de l’emploi.
                    • Le Cercle Handicap est aujourd’hui co-animé par HappyCap foundation et Ahadi Foundation. 
                    • Le Cercle Environnement est co-animé par le fonds Yes Futur et la fondation Le Tilleul.
                    • Le Cercle Weber soutient collectivement les associations Le Sens de l’Ecole et le Réseau Etincelle.
                    • Le Cercle Culture, à travers 6 structures philanthropiques, a choisi de co-financer un projet en partenariat avec le Théâtre National de Bretagne.
                    • Le Cercle Vulnérabilité approfondit chaque trimestre un sujet. Après le mal-logement en France, le dernier thème portait sur l’insertion professionnelle, le logement et la création de lien social.
                    • Le Cercle Citoyenneté travaille sur des problématiques en lien avec le vivre-ensemble.
                    • Le Groupe New Gen quant à lui réunit la nouvelle génération de philanthropes entre 25 et 40 ans dont les perceptions et les formes d’engagement peuvent différer de celles de leurs aînés.

                    EVENEMENTS RESERVES AUX MEMBRES : RETOUR SUR LES DEUX DERNIERS MOIS

                    • Rencontre avec Maurice Tchenio le 31 janvier 
                      Pionnier en France de la Venture Philanthropy, Maurice Tchenio est venu partager avec nous sa vision de la philanthropie.
                      Son concept est clair : mettre le savoir-faire du private equity au service du secteur caritatif, et plus particulièrement la lutte contre le décrochage scolaire, en lui appliquant les mêmes méthodes. En savoir plus.
                    • Dans les coulisses du Palais Garnier le 5 février
                      Myriam Mazouzi, directrice de l’Académie et Référente Diversité de l’Opéra national de Paris, et Jean-Yves Kaced, directeur de l’AROP, nous ont présenté quelques projets emblématiques portés par l’Opéra national de Paris en faveur de l’inclusion et de l’égalité des chances. En savoir plus.
                    • En région le 20 février à Aix en Provence
                      L’antenne Un Esprit de Famille Sud a organisé avec le fonds KALEIDOSCOPE un déjeuner inspirant au restaurant« Chez Pierre et les Pierres Précieuses »  employant des personnes porteuses de handicap mental et cognitif. En savoir plus.

                    Les actualités des membres d'Un Esprit de Famille

                    • Fondation Hippocrène : prochain afterwork de l’écosystème Inspiring Young Europeans sur l’égalité femmes-hommes mardi 5 mars de 18h30 à 20h à la Gaîté Lyrique.
                    • Fonds Dapat : le 18 mars au Théâtre du Rond-Point à Paris, remise des Prix DAPAT récompensant le travail fait par des associations en faveur de femmes en détresse.
                    Les actualités de l'écosystème
                    • Législatif : la proposition de loi n°1601 visant à à simplifier la vie des associations et à valoriser l’engagement des bénévoles a été adoptée par l’Assemblée nationale. La commission des lois du Sénat l’examinera le 6 mars prochain. Consulter la proposition de loi.
                    • Culture du don : Don en Confiance organise une journée portes ouvertes le 14 mars pour rencontrer ses équipes. En savoir plus.
                    • Pensée systémique et implications pour la philanthropie : webinaire Racines le 14 mars de 9h à 10h portant sur les grands principes de l’approche systémique (définition, concepts fondamentaux, comportements des systèmes) appliqués au champ philanthropique. Pour s’inscrire.
                    • Participation à une étude : Le Philanthro-Lab s’associe à Sciences Po Paris pour un projet de recherche conduit par 5 étudiants en Master.
                      Cette recherche vise à la rédaction d’un rapport identifiant des leviers pour accroître la part de financements non fléchés et/ou consacrés aux frais de fonctionnement des organisations à but non-lucratif en France. Afin d’accompagner ce travail, les étudiants ont réalisé un questionnaire qui servira de base à leur analyse. Vous pouvez ainsi répondre à ce questionnaire à destination des mécènes, fondations et fonds de dotation.

                    Lire Ecouter Voir

                    • Fondations actionnaires : Quelles sont les spécificités du modèle des fondations actionnaires et quelles sont les principales différences en France et en Suisse ? Un podcast du Think Tank de la Philanthropie.
                    • Philanthropie et santé mentale : Alors que la santé mentale est devenue un enjeu majeur de nos sociétés, où en sont les financements philanthropiques en faveur de cette cause qui compte parmi les moins soutenues ? Un podcast de la Chaire Philanthropique de l’ESSEC.
                    • Philanthropie et territoires : des envies d’agir de plus en plus vivaces (Fondation de France, le 22 novembre) : la philanthropie territoriale ouvre de nouvelles perspectives d’innovation sociale et d’engagement. Agir à l’échelle locale permet d’être agile et de s’adapter facilement. L’exemple le plus emblématique est le programme Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée. La philanthropie territoriale rassemble des partenaires de tous horizons autour d’un objectif commun pour une action globale et systémique. Delphine Allarousse, déléguée générale de la Fondation de France Centre-Est « Le mécénat de demain se doit d’être collectif :  les bonnes solutions s’inventent en proximité sur les territoires et à plusieurs, avec des acteurs de tous horizons ! »
                    • Le don des 35 – 54 ans : les actifs, un âge critique pour le don ? Une étude créée par Novos pour France Générosités. Les actifs 35-54 ans représentent 17% de la collecte de 2022 alors qu’ils correspondent à 32% des Français de 18 ans et plus. Mais la générosité démarre de plus en plus jeune et cette tranche d’âge augmente sa générosité avec l’âge en multipliant ses soutiens. Internet est leur média privilégié, aussi bien en don ponctuel qu’en prélèvement automatique.
                    • Philanthropie et démocratie : quels enjeux et perspectives pour les fondations ?
                      Si la philanthropie, à travers les actions qu’elle mène, contribue à promouvoir la démocratie, elle doit aussi rappeler sa légitimité « démocratique » en tant qu’organisation privée au service de l’intérêt général. Approfondir les relations entre philanthropie et démocratie était l’objet d’une étude confiée par l’Observatoire de la philanthropie de la Fondation de France à deux chercheurs indépendants : Nicolas Duvoux, sociologue spécialiste de la philanthropie en France, et Sylvain Lefèvre, politiste basé à Montréal.

                    Pour une année lumineuse

                    Fermer les yeux et faire un vœu…

                    Un vœu de paix, d’espoir et de solidarité
                    Sourire et rendre le bonheur contagieux
                    Nourrir notre sens du partage et de la générosité
                    Se souvenir que le don rend heureux
                    Encourager les valeurs de sororité et de fraternité
                    Imaginer ce que nous pourrions faire de mieux
                    Se soucier de l’environnement, une de nos priorités
                    Soutenir l’éducation, pour réussir quel que soit son milieu
                    Faire rimer altérité et citoyenneté
                    Intégrer le handicap, juste parce qu’on le veut
                    Accueillir toutes les formes de vulnérabilité
                    Favoriser l’accès à la culture, des plus jeunes aux plus vieux
                    Sans oublier l’insertion, au-delà des cités
                    Rassembler les philanthropes sur ce vaste terrain de jeu
                    Les accompagner pour ne pas jouer en aparté
                    Contribuer, même un peu, à un monde plus lumineux
                    Mobiliser les individus comme la collectivité
                    S’engager pour faire face à tous ces enjeux
                    C’est le vœu sincère et chaleureux de toute notre communauté

                    Y croire, et ouvrir les yeux

                    Un Esprit de Famille, janvier 2024

                    Les actualités de décembre 2023

                    Les actualités d'Un Esprit de Famille

                      BIENVENUE AUX NOUVEAUX MEMBRES ! 

                      • Le fonds RIVIERE FAMILY, créé par Jean-Yves Rivière et sa famille, soutient des projets dans les domaines de l’emploi, de l’entrepreneuriat, du social et, globalement, de l’aide et de l’accompagnement des personnes fragiles ou en difficulté.
                      • AHADI FOUNDATION, créé par Deza Nguembock, a pour mission d’aider et accompagner les femmes handicapées, notamment par des bourses et du mentorat pour qu’elles entreprennent.
                      • HANDIPHIL co-créé par Barbara Cozon, souhaite soutenir et développer des activités d’intérêt général à caractère social et philanthropique en faveur des personnes dites « handicapées ».
                      • La fondation J’M, dont Emmanuelle et Benjamin Hay-Bleton sont co-fondateurs, focalise son action sur le programme « Solidarité migrants » et plus particulièrement pour les mineurs non accompagnés.
                      • Olivier et Laure MELLERIO soutiennent des projets dans le domaine du handicap.
                      • Le fonds Bernard & Christian Maurel a pour objet prioritaire l’éducation des jeunes en soutenant des actions à caractère culturel, social ou éducatif.

                      LES CERCLES 

                      EVENEMENTS RESERVES AUX MEMBRES : RETOUR SUR LE DERNIER TRMESTRE

                      • Ateliers L’expérience être philanthrope et Philanthropie par où commencer ? Animés par la Fondation Neuvoies et à Kristina Vayda, ils ont été riches en partage d’expériences et témoignages qui ont fait avancer chacun dans sa philanthropie. 
                      • Lancement d’un groupe « 20-40 ans – New Gen » Un Esprit de Famille : les jeunes philanthropes d’Un Esprit de Famille se sont réunis au Café Joyeux pour échanger sur leur approche du don ou leur place au sein des fondations familiales.  A cette occasion, l’initiative Yes We Give leur a été présentée par Marie Bonichon.  La communauté ne demande qu’à s’agrandir en 2024 !
                      • Petit-déjeuner des Cercles : 18 membres se sont retrouvés à la première édition du petit-déjeuner des Cercles le 14 novembre. L’occasion pour les Cercles Weber Education et le Cercle Culture de présenter leurs spécificités et les actions soutenues par le collectif. Lisez le post sur notre compte LinkledIn

                      Les actualités des membres d'Un Esprit de Famille

                      • Sophie Lacoste-Dournel, membre du conseil d’administration d’Un Esprit de Famille, a reçu le Bold Woman Award, attribué par la maison Veuve Cliquot, qui récompense l’audace des entrepreneures au féminin. Sophie est également cofondatrice du fonds Porosus et du fonds Simones.  
                      • Lisez le portrait de Bruno et Amélie Mourgue d’Algue, créateurs de la fondation BeLonging et membres d’Un Esprit de Famille (article publié sur le site de la Fondation de France). 
                      • La fondation Feuilhade a remis son Prix annuel de la Solidarité de Proximité à l’association Hameaux Légers pour son projet du Hameau du Placis dans les Côtes-d’Armor. Découvrez le projet en vidéo.  
                      • Le fonds Nouveau Monde vient officiellement d’être lancé. Sa mission : développer la pratique de la méditation de pleine conscience en France. Plus d’informations dans le communiqué de presse.

                      Lire Ecouter Voir

                      • Lisez l’article de Sabine Roux de Bézieux, paru dans Jurisassociations, sur l’évolution nécessaire de la loi Aillagon : Libérez la générosité !   
                      • Les mécènes en 2023, une étude du média Carenews. Entreprises, fonds de dotation, fondations… ont été sollicités pour cette étude.  Elle s’intéresse notamment à leurs champs et modes d’intervention. Pour recevoir l’étude complète.  
                      • Fondations conservatrices et climatoscepticisme, nouveau podcast d’Anne Monier, chercheuse à la Chaire Philanthropie de l’ESSEC. Anne Monier s’appuie sur un article de la chercheuse Nathalie Rauscher et en extrait 3 idées principales :
                        • Le rôle croissant des fondations conservatrices dans la polarisation de la vie politique aux Etats-Unis : apolitique à l’origine, la philanthropie américaine évolue, pour certains grands acteurs, vers des positions partisanes. Depuis 2010, les dons aux candidats sont autorisés de manière illimitée, tout en bénéficiant de déductions fiscales. 
                        • Le rôle des acteurs philanthropiques conservateurs dans la diffusion du climatoscepticisme et de la désinformation, notamment par le financement massif de think tanks qui génèrent ces messages. 
                        • L’alliance entre conservateurs américains et européens pour diffuser le climatoscepticisme en Europe : les flux d’information sont très importants entre les deux continents et les think tanks conservateurs en pleine expansion en Europe. 

                      Libérez la générosité !

                      Sabine Roux de BézieuxEn créant un dispositif fiscal unique au monde, pour tout donateur, la loi Aillagon a ouvert le champ des possibles à d’innombrables initiatives venant de la société civile (particuliers, entreprises, institutions…). Depuis, ce sont les bénéficiaires comme les donateurs qui ont bénéficié de ce « premier cadre général » en faveur d’une politique de mécénat et de philanthropie à la française.

                      Mais depuis… Les lois se sont succédé, ajoutant des règles techniques et fiscales qui pèsent plus sur les structures (notamment les fonds de dotation) qu’elles ne libèrent toujours plus leurs énergies « donatrices ».

                      La révolution du mécénat et de la place accordée aux fondations se fait toujours attendre…

                      Ces propos avaient déjà été tenus en 2003 par le sénateur Paul Dubrule devant le ministre Jean-Jacques Aillagon ; il interpellait ainsi le gouvernement et les élus :  « l’intervention de l’administration concernant les fondations reste entière (…) Il est temps, pour libérer les générosités, que l’administration fasse confiance à ceux qui veulent aider, tout en conservant, bien sûr, un rôle de contrôle a posteriori, afin de vérifier la transparence des comptes et l’absence d’abus concernant les avantages fiscaux. »

                      L’association « Un Esprit de Famille » s’est créée, il y a plus de dix ans, pour rassembler les particuliers et les familles qui s’engagent de façons structurée et stratégique dans la philanthropie avec une conviction profonde : la philanthropie familiale et privée a un rôle majeur à jouer pour le bien commun, en complémentarité de l’action publique.

                      Dans le cadre de ses auditions pour le rapport parlementaire sur la philanthropie à la française publié début 2020, Un Esprit de Famille avait formulé de nombreuses recommandations, dont deux ont ensuite été reprises par la loi : étendre au CAC la responsabilité de s’assurer de la publication des comptes, autoriser les préfectures à lancer la dissolution d’un FDD, ce qui a été mis en œuvre également.

                       

                      En revanche, aucune des recommandations qui visent à déployer l’esprit de la loi de modernisation de l’économie de 2003, ou l’idée selon laquelle la loi dite Aillagon, serait « un premier socle, un premier cadre général » n’ont été intégrées. Aujourd’hui, une famille comme un particulier peut créer et développer son entreprise ; mais il lui est impossible de créer et développer une fondation. En effet, il ou elle peut opter pour trois formules juridiques, dont aucune ne répond complètement aux besoins d’une philanthropie entreprenante et performante.

                      • Une Fondation sous égide n’a pas de personnalité morale, elle est dans l’impossibilité de contractualiser et donc de recruter, ni de signer des engagements, ou encore d’être opératrice,
                      • Une Fondation reconnue d’utilité publique contraint la famille ou le particulier à renoncer au contrôle de sa fondation, même si toutes les règles sont respectées,
                      • Quant au Fonds de dotation sa terminologie se rapproche davantage d’un outil financier que d’un outil philanthropique. Sauf si l’on utilise une dénomination anglo-saxonne, ce que l’on ne peut que regretter dans le pays de la langue de Molière !

                      Alors que faire d’ici 2030 ? Prendre au sérieux l’engagement pris par M. Aillagon, il y a 20 ans, de faire de sa loi une première étape pour une philanthropie à la française. Les philanthropes privés et familiaux doivent pouvoir jouer pleinement leur rôle aux côtés de l’Etat, pour soutenir les politiques en faveur de la culture, de l ‘éducation, du lien social … Ils savent prendre des risques et soutenir des causes peu financées, tester des expérimentations locales ou accompagner dans la durée des projets innovants.
                      Il ne reste donc qu’à libérer cette générosité.

                       

                      Sabine Roux de Bézieux, présidente d’Un Esprit de Famille

                       

                      Article paru dans Jurisassociations du 15/10/2023
                      Reproduction avec leur aimable autorisation
                      © Photo Diego-ph pour Unsplash

                      Lumière sur six acteurs de terrain

                      Visioconférence le 13 avril 2023

                      Six associations remarquables, déjà soutenues par un membre d’Un Esprit de Famille, se sont présentées à d’autres membres au cours d’une visioconférence. Découvrez ces acteurs de terrain qui apportent avec engagement et talent leurs solutions à des besoins sociaux essentiels.

                      Je bouge pour mon moral, soutenu par Entreprendre&+.

                      Je bouge pour mon moral (JBPMM) rend accessible l’activité physique aux personnes en souffrance psychique, pour en faire un levier durable de rétablissement personnel.

                      L’assocation a créé un accompagnement d’un an pour se remettre à l’activité physique et se sentir mieux rapidement. En premier lieu, un programme en 7 semaines combine activité physique adaptée, ateliers de gestion du stress et webinaires sur les habitudes de vie, dans un cadre collectif stimulant et positif, avec un encadrement professionnel.

                      Frédéric Leroy, fondateur

                      De l’or dans les mains, soutenu par le fonds Famille Peugeot

                      De l’or dans les mains sensibilise les jeunes aux métiers manuels, en réintégrant la pratique artisanale dans les collèges.

                       

                      L’association a élaboré une méthodologie d’initiation des collégiens aux métiers de la main qui s’appuie

                      • sur la mise en place d’ateliers de pratique artisanale dans les établissements scolaires avec des artisans du territoire,
                      • sur la création d’outils pédagogiques à destination des collégiens, des enseignants et des artisans.

                      Gabrielle Légeret, présidente et fondatrice

                      La joie de relier la tête, le corps, les mains et la matière

                      Nightline France, soutenu par la fondation Epic.

                      À destination des étudiants et basée sur les principes du soutien par les pairs et de la santé communautaire, Nightline a pour objectif général l’amélioration de la santé mentale des jeunes et des étudiants. L’association agit à différents niveaux :

                      • permettre à chaque étudiant de prendre soin de sa santé mentale, à travers une double mission : ouvrir la parole, en proposant un service d’écoute nocturne tenu par des bénévoles étudiants et informer à travers des actions de communication et des outils dédiés ;
                      • favoriser le soutien par les pairs et la santé communautaire ;
                      • améliorer le système de santé mentale étudiante en France.

                      Maelle Aïssaoui, responsable des partenariats

                      Aire de Famille, soutenu par le fonds Claire et François pour l’Enfance

                      Aire de Famille propose son expertise pratique, pédagogique , clinique et scientifique aux départements, à l’Etat et aux acteurs associatifs pour les aider à refonder ensemble  la protection de l’enfance sur le principe de la protection de l’enfant avec ses deux parents, dès sa vie prénatale. 

                      Sa mission est de soutenir la création de centres parentaux  à travers :

                      • une mission de conseil auprès des départements,
                      • la formation de professionnels à son référentiel de pratiques,
                      • un label et une franchise sociale Aire de  famille®

                      Frédéric van der Borght, directeur

                      Refonder la protection de l'enfance sur la confiance en la force des liens familiaiux

                      BECOMTECH, soutenu par la fondation EducaTerre

                      BECOMTECH  est une association nationale pour les filles et les femmes, qui œuvre à la mixité et à l’égalité des chances dans l’informatique et le numérique à travers des programmes de sensibilisation, d’initiation intensive au numérique et d’accompagnement sur le long terme.

                      BECOMTECH propose 2 programmes innovants, gratuits et complémentaires : JUMP IN TECH et AMBASSADRICES BECOMTECH. BECOMTECH initie les filles aux métiers du numérique et fait grandir une communauté d’Ambassadrices qui façonnent un monde de tous les possibles, pour toutes et tous.

                       

                      Dorothée Roch, cofondatrice directrice

                      A travers le numérique, élargir les horizons et les ambitions

                      CodePhenix, soutenu par Le Chant des Etoiles et la fondation Demeter

                      Persuadé du droit de chacun à l’aide à la réinsertion, CodePhenix ambitionne de remplacer le cercle vicieux de la récidive par un cercle vertueux axé sur la réinsertion professionnelle.

                      Pendant 6 mois, les étudiants apprennent les langages nécessaires à l’exercice du métier d’intégrateur web. Une fois formés, ils travaillent sur des prestations réelles depuis leur lieu de détention. Après leur libération, CodePhenix accompagne les apprenants jusqu’au réemploi.

                      Brieuc Lebars, cofondateur et directeur

                      Notre valeur ajoutée est notre expérience en détention