LA PHILANTHROPIE FAMILIALE
DANS LES MEDIAS

Les quatre conditions d’une philanthropie climatique efficace 

The Conversation, 16 octobre 2020

Par Éléonore DelanoëChargée de recherche, chaire Philanthropie, ESSEC ;
       Arthur Gautier, Professeur, directeur exécutif de la chaire Philanthropie, ESSEC
       Charles Sellen, Global Philanthropy Fellow, Lilly Family School of Philanthropy, IUPUI

« Malgré des moyens insuffisants pour affronter l’ampleur de la crise climatique, la philanthropie a plusieurs cartes utiles à jouer : intégrer le climat dans l’ensemble des programmes et des causes, investir et agir dans une logique bas carbone, faire levier sur les décideurs publics en réunissant une pluralité d’acteurs autour de la table. »

La philanthropie familiale mobilisée 

Challenges, 18 juin 2020

« L’association Un Esprit de Famille, présidée par Sabine Roux de Bézieux et qui rassemble une centaine de fondations familiales qui versent au total 200 millions d’euros par an à l’intérêt général, a mené l’enquête auprès de ses membres : 45 ont soutenu des actions d’urgence contre le Covid-19, 40 vont augmenter leurs dons. »

Sarah El HaÏry : « Notre pays est profondément engagé et philanthrope »

France Inter, 9 juin 2020

Députée Modem de Loire-Atlantique, Sarah El HaÏry est l’auteure d’un rapport sur la philanthropie. Elle est l’invitée de Mathilde Munos.

« Quand on fait des études sur le mécénat et sur la philanthropie, la fiscalité n’est jamais le premier point, c’est d’abord et avant tout une cause qui vous touche, c’est pour cela qu’une partie des propositions sont sur l’éducation à la philanthropie, je crois à cette culture nationale. »

« La philanthropie est une solidarité consentie, celle qui doit émerger par la propre volonté des citoyens. J’ai voulu que ce mot soit réapproprié par tous. Le premier des philanthropes est le bénévole, celui qui donne de son temps, également de son argent ou de ses compétences. »

La révision du mécénat des particuliers et d’entreprise à l’épreuve de la crise

Le Figaro, 9 juin 2020

Dans leur rapport remis à Édouard Philippe, deux députées appellent à revoir tous les dispositifs existants.

Les députées Sarah El Haïry (MoDem) et Naïma Moutchou (LREM) remettront ce mardi à Édouard Philippe leur rapport sur l’évolution du cadre de la philanthropie en France.
Qualifiée de « dynamique et inventive » dans le document que Le Figaro a pu consulter, la philanthropie joue « un rôle de ciment social et sociétal clé » en France.

Avec la crise, la philanthropie est en première ligne

Le Monde, 5 juin 2020

Après une année 2019 dynamique, le secteur des fondations fait face à nombre d’incertitudes liées à la situation sanitaire et économique.

Pendant la crise, les fondations ont réagi à l’urgence et mobilisé des centaines de milliers d’euros pour la santé, la recherche, le social. Et après ? « Nous incitons nos membres à poursuivre leur générosité envers les plus démunis, sans oublier les domaines parfois délaissés durant la crise, comme la recherche hors Covid-19 et la solidarité internationale  les impacts sociaux du confinement dans certains pays sans filet de sécurité pourraient être importants », explique Benoît Miribel, président du Centre français des fonds et fondations (CFF).

Edouard Tétreau : réécrire le contrat social français

La société française est de plus en plus parcellisée, le fait majoritaire issu des élections de plus en plus contesté. La crise sanitaire apporte fatigue, désarroi et paupérisation.
Pour sortir de ce contexte délétère, Edouard Tétreau propose la réunion d’Etats généraux en mai 2022, en s’appuyant sur l’histoire de France : depuis le 5è siècle, ils se sont avérés un outil efficace pour sortir de crises majeures.
Que seront les Etats généraux du XXIè siècle ?

Edouard Tréteau

Conférence avec des membres d'Un Esprit de Famille | 12 octobre 2020

Edouard Tétreau est essayiste, éditorialiste, enseignant et conseiller de dirigeants économiques et politiques. Après douze années dans les médias et la finance, il fonde MEDIAFIN en 2004, dont il est aujourd’hui l’associé-gérant.

 Edouard Tétreau est le « chroniqueur du mercredi » pour Les Echos. Auteur de plusieurs essais chez Grasset, il a publié en septembre 2020 Les Etats généraux en 2022 (éd. De l’Observatoire).

Ses engagements européens l’ont conduit à créer le site www.etatsunisdeurope.com.

En dehors de la France, ses mandats le conduisent régulièrement en Chine (Young Leader de la France China Foundation) et aux Etats-Unis, où il est administrateur de la Maison Française à Columbia University, New York, et trustee du think tank Committee for Economic Development, Washington DC.

Le contrat social français est en lambeaux

Il est très difficile actuellement de faire des plans au-delà de 72 h : allons-nous être à nouveau confinés ? Les entreprises vont-elles vivre une nouvelle fermeture qui va se faire effondrer leur chiffre d’affaires mais aussi l’envie, la capacité à se projeter ?

700 000 jeunes arrivent sur le marché du travail, à qui on demande de patienter. Cela induit désarroi, inertie, et sentiment d’injustice. Je cite l’exemple de l’association Sport dans la Ville, la principale association d’insertion professionnelle par le sport en France. Chaque année, Sport dans la Ville forme une promotion d’environ 1000 jeunes issus de quartiers défavorisés ; les entreprises partenaires leur proposent entre 900 et 950 stages. Actuellement, le nombre de stages, CDD et alternances proposés s’élève à 150…

Le Secours populaire a publié une récente enquête : au printemps 2020, 1,2 million de personnes avaient accès à ses services ; aujourd’hui, il compte 45 % de nouveaux inscrits, notamment des familles, des étudiants qui n’ont plus de job d’appoint… Je m’inquiète pour demain de la révolte des chefs de famille.

Des liens de cause à effet évidents dans le passé sont en train de s’effriter : le lien entre travail, rémunération et patrimoine. Il devient normal de recevoir une rémunération sans travailler : c’est le cas avec le chômage partiel. Il existe une décorrélation encore plus grande entre l’état général de l’économie et la valorisation des actifs financiers : le cours des actions continue de s’envoler.

La société est fragmentée, désorientée, elle cherche d’autant plus de sens qu’elle du mal à se trouver une histoire commune. Prenons l’exemple de la colonisation : j’ai un arrière-grand-père, militaire et ingénieur, qui a participé à la colonisation d’une partie de l’Afrique. Il a travaillé à la construction de villes, de réseaux ferrés. Puis la colonisation est devenue un crime contre l’humanité. On a du mal à se trouver un socle commun.

 

Alors, faisons-en sorte d’avoir un avenir en commun. C’est le principe de la démocratie : quel avenir voulons-nous pour notre pays ? Mais nous touchons actuellement aux limites du fait majoritaire : il devient de plus en plus insupportable pour la minorité qui va contester, revendiquer, bloquer. La société est de plus en plus parcellisée, les réalités de plus en plus inacceptables. L’Etat est omnipotent mais n’arrive plus à fonctionner.

Je crois qu’il y a encore une chance pour éviter une destruction de la nation française : ce sont les Etas généraux.

Les Etats généraux, consubstantiels de la nation française

On ne connaît généralement que ceux de 1789, qui ont complètement dérapé. Terminés en juin 1789, ils sont devenus une Constituante aux mains des insurrectionnels qui a pavé le chemin vers une prise de pouvoir violente et une guerre civile… Les Etats généraux de 1789 sont un accident de l’histoire.

Mais on a oublié que les Etats généraux sont consubstantiels à la nation française, depuis l’époque de sainte Geneviève, au Vè siècle. Au Moyen-Age, ils étaient rassemblés tous les 6 ans. Philippe le Bel réunit la nation en janvier 1302 à Notre-Dame, composée des 3 ordres : le tiers-état, le clergé et la noblesse. Il s’agissait à l’époque de taxer les richesses du clergé pour renflouer les caisses de la nation en guerre dans les Flandres.

Les Etats généraux sont un outil de gestion des crises majeures en France, depuis que notre pays existe. Dès qu’il y avait un problème de légitimité, de consentement à l’impôt, on les convoquait. C’est un outil que l’Histoire nous tend pour continuer à écrire l’histoire de notre pays, sans violence.

Quand on se lance dans une dynamique d’Etats généraux, il faut un président fort. Or, le seul moment en France où le président est fort, c’est au début de son mandat, donc en mai 2022.

 

Les Etats généraux partent du terrain,
des communes, des familles

C’est une forme de démocratie participative.

Commencer par un audit me semble essentiel : partager la connaissance de nos forces et faiblesses, de ce qui est possible à réaliser ou non. Qu’est-ce qu’une dette qui représente plus de 100 % de notre PIB ? Nous sommes la deuxième nation maritime au monde : mettons-nous cet atout en valeur ?

Les Etas généraux rassembleraient 1200 personnes, dont 600 personnes du terrain qui prêteraient un serment démocratique. A ce corps majoritaire on adjoint deux corps minoritaires :

  • 300 délégués des élus de la nation : des représentants politiques de terrain, et non des partis politiques parisiens.
  • 300 représentants de ceux qui ont vocation de servir les autres : les syndicats participatifs, les associations et les cultes.

 

Je suis un farouche antijacobin, sauf pour les prérogatives régaliennes que sont l’armée, la police, la justice et la diplomatie. Les services de santé, d’éducation, doivent être ancrés sur le terrain. Je crois que nous sommes arrivés au bout du centralisme républicain.

Cette délégation du peuple travaillera à une nouvelle Constitution.

Je ne suis pas certain qu’on arrive à la présidentielle de 2022 dans un climat de stabilité sociale. Nous avons un contrat social à réécrire.

Les Etats généraux de l’éducation 

« Le think tank Vers le Haut, dédié aux jeunes et à l’éducation, a lancé il y a un an les Etats généraux de l’éducation. 7 thèmes éducatifs sont étudiés au cours de 7 journées de co-construction et soirées publiques dans 7 villes de France. L’idée est de rassembler des propositions issues des acteurs de terrain, de rédiger une Charte de l’éducation et la proposer au gouvernement pour l’adjoindre à la Constitution. Tous les citoyens peuvent apporter leurs propositions sur la plateforme etatsgeneraux-education.fr. »

Elisabeth Terrien, présidente-cofondatrice de la fondation CAJJED, membre du comité directeur du think tank Vers le Haut

Education : les enjeux de la petite enfance

Promenons-nous dans nos histoires

Un projet de l’association Parents Professeurs Ensemble
soutenu par plusieurs membres d’Un Esprit de Famille

Le 22 septembre, une trentaine de fonds et fondations membres d’Un Esprit de Famille se sont réunis aux Apprentis d’Auteuil pour réfléchir et soutenir des solutions sur le thème Éducation : les enjeux de la petite enfance.

Marc-Olivier Padis, directeur des études de Terra Nova, a insisté sur les lacunes de la réflexion sur l’éducation en France : elle porte plus sur les structures (dédoublement des classes, inégalités…) que sur les moyens de développer la motivation de tous les acteurs. L’acquisition et le déploiement de soft skills sont jusqu’à présent oubliées. 

Puis Justine Fesneau (photo), fondatrice – déléguée générale de l’association Parents Professeurs Ensemble a présenté le projet Promenons-nous dans nos histoires retenu par le Cercle Weber d’un Esprit de Famille (photo) pour être accompagné pendant deux ans.

L’éducation est un sujet prioritaire pour beaucoup de fonds et fondations membres d’Un Esprit de Famille. C’est pourquoi le Cercle Weber rassemble des membres qui, tout en continuant à soutenir les projets propres à leur fonds ou fondation, ont exprimé le désir de travailler ensemble.

Les objectifs du Cercle Weber sont

  • d’ientifier des projets sur le thème de l’éducation qui sont cofinancés par des membres d’UEDF pour avoir plus d’impact sur un plus grand territoire. Ces projets sont financés au moins sur 2 ans pour un impact pérenne ;
  • de donner visibilité et moyens aux projets accompagnés ; ainsi les associations porteuses consacrent moins de temps à la recherche de fonds ;
  • de démontrer la place de la philanthropie familiale dans les missions d’intérêt général.

Le Cercle Weber a déjà rassemblé 11 fonds et fondations membres d’UEDF pour financer l’association Chemins d’avenirs qui informe, accompagne et promeut les collégiens, lycéens et étudiants de la France périphérique. Pour la deuxième année année consécutive, ces fonds et fondations soutiennent le fonctionnement et l’essaimage de l’association. 

 

Bertrand Badré : quand la finance peut changer le monde

Voulons-nous (sérieusement) changer le monde ? Tel est le titre du dernier livre de Bertrand Badré, paru en septembre 2020. Malgré des avancées certaines vers une économie plus responsable, la vie quotidienne des acteurs économiques reste fondée sur les normes héritées du capitalisme néo-libéral, dont l’objet est uniquement la maximisation du profit des entreprises. Après un survol de l’histoire récente, Bertrand Badré ouvre sur des solutions pour faire évoluer l’économie vers un modèle plus durable.

Bertrand Badré

Conférence avec des membres d'Un Esprit de Famille | 5 octobre 2020

On a préservé le système financier sans le corriger 

Dans les années 1970, le modèle des Trente Glorieuses s’essouffle. Milton Friedman lance le modèle néo-libéral de la maximisation du profit, seul objet de l’entreprise. La croissance mondiale est forte, jusqu’à la crise financière de 2008 : c’est une crise de l’endettement excessif, de la mondialisation, ainsi que de l’innovation : l’industrie financière crée des produits qui n’ont pas de sens dans l’économie réelle.

En 2008-9, après quelques errements les Européens, les Américains et les Chinois acceptent de coopérer : ils prennent toute une série de mesures pour contrôler le secteur bancaire et renforcer sa solvabilité. On colmate un certain nombre de brèches. On a préservé le système sans le corriger.

En 2015 sont signés les accords de Paris sur le climat, les 17 objectifs du développement durable (ODD) sont adoptés à l’ONU et, à Addis-Abeba, des engagements sur le développement : en qulque sorte, la feuille de route pour les prochaines années. Mais ces objectifs très généreux montrent deux faiblesses :

  • ils sont adoptés sur une base volontaire : aucun mécanisme coercitif n’existe pour mettre en œuvre les accords de Paris ni les ODD ;
  • comment financer le coût très élevé de cette transition, qui se situe entre 4 et 6000 milliards de dollars par an ?

Ex-directeur général de la Banque mondiale, ancien directeur financier du Crédit Agricole et de la Société Générale, ancien Conseiller pour l’Afrique et le développement auprès du Président Jacques Chirac, Bertrand Badré est aujourd’hui le PDG et fondateur du fonds d’investissement Blue Like an Orange Sustainable Capital, créé en 2017. 

Bertrand Badré a lancé son site web en juin 2020, où il publie régulièrement ses propositions et idées sur l’économie mondiale post Covid-19. Son livre Voulons-nous (sérieusement) changer le monde ? (éd. Mame) est paru en septembre 2019 pour repenser le monde et la finance après la crise du Covid-19.

Changer les normes 

Après 2015, la croissance reste assez satisfaisante mais le monde se durcit : Donald Trump au pouvoir, le Brexit, la Chine plus agressive, enfin le Covid19… Les faiblesses identifiées en 2015 se sont concrétisées. En laissant jouer le mécanisme de marché, nous ne sommes pas sur la trajectoire sur laquelle nous nous étions collectivement engagés. Les inégalités n’ont cessé d’augmenter : inégalités au sein des pays et entre les pays. Les feux en Californie témoignent de l’urgence climatique.

Si on veut être sérieux, on ne peut pas se contenter d’engagement. Si on veut changer le monde, il faut le faire avant de le dire. Mais le modèle économique actuel ne porte pas l’ambition du développement durable : l’économie reste largement ancrée sur la maximisation du profit. Cette vision se décline en matière comptable, dans les normes prudentielles, dans les modes de rémunération…

Tant qu’on ne travaillera pas sur ces normes, on ne sera pas sérieux. On a tendance à faire du washing : juste un coup de de peinture !

Selon Colin Mayer, professeur à Oxford, l’objet de l’entreprise devrait être de « trouver des solutions profitables aux problèmes de la planète et de ses habitants ». Cette ambition doit se traduire dans la vie économique quotidienne. C’est un très long travail d’acculturation.

Le couple risque/rendement augmenté de l’impact 

Au XXIè siècle, nous devons passer du modèle risque/rendement au modèle risque/rendement/impact.

Il existe plusieurs chapelles dans la cathédrale de l’impact :

  • l’impact au sens philanthropique,
  • return of capital : le retour de mon capital,
  • l’impact au sens fiscal français,
  • comme il n’existe pas de définition mondialement acceptée, j’ai créé ma propre évaluation de l’impact : par exemple, comparer l’impact d’un dollar dans un projet A concernant l’eau avec l’impact d’un projet B concernant la santé. Je propose à des institutionnels un retour commercial, augmenté de cet impact. Il faut être transparent sur ce qu’on fait, sur l’intention et sur le résultat, qui est l’impact.

Les Européens ont été plutôt en avance sur ces questions extra-financières, ils ont développé des méthodologies. Mais les Américains ont compris qu’il y avait un business. Ma crainte est que dans 10 ou 15 ans, les Américains soient juges de ce qui est bien ou mal. Affirmer ce qui est bien ou mal a une grande valeur stratégique. Nous sommes en train de laisser filer notre avance et je le regretterai beaucoup.

Appel à projets : « Coup de chapeau Covid » de la fondation Feuilhade

La Fondation Feuilhade veut remercier une association qui a mené ou mène une action remarquable de solidarité de proximité liée à la pandémie. Un appel à candidatures est lancé.

Dans un contexte qui favorise souvent l’individualisme, l’anonymat et la performance, on voit fleurir de nombreuses initiatives de solidarité de proximité. C’est le thème choisi lors de sa création en 2006 par la fondation Feuilhade, abritée par l’Institut de France.

La fondation distingue chaque année des actions exemplaires fondées sur l’entraide, la coopération ou le parrainage : elle remet à trois associations lauréates le prix de la Solidarité de Proximité et deux prix Coup de Coeur.

A ces prix s’ajoute cette année un prix d’un montant de 4 000 € qui récompense une action de solidarité de proximité liée au Covid.

La date limite de remise des candidatures est le 1er novembre 2020. Le prix sera décerné le 26 novembre, en même temps que le prix de la Solidartié de Proximité 2020.

Les  associations candidates doivent être recommandées par une fondation familiale, une fondation d’entreprise ou une institution.

 

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