10 nouveaux jeunes coachés par la fondation ACTEUR DE MON AVENIR

10 jeunes vont suivre le programme de coaching proposé par ACTEUR DE MON AVENIR dans le lycée professionnel Marc Seguin – Marcel Sembat de Vénissieux (69). 

Tous élèves de 1ère professionnelle, ils sont venus signer solennellement leur inscription au programme ACTEUR DE MON AVENIR-BTS du lycée pour
3 ans. Grâce à un partenariat conclu entre le lycée et la fondation ACTEUR DE MON AVENIR – Institut de France, ils seront accompagnés par un coach professionnel jusqu’à la validation de leur première année de BTS.

En France, à la fin du collège, 2/3 des élèves entrent en seconde générale et 1/3 prennent la voie professionnelle. Parmi ces derniers, un grand nombre de jeunes n’osent pas poursuivre des études générales ou ne sont pas en position de choisir la filière professionnelle qui leur convient.

Les établissements de l’Éducation Nationale, qui ont la responsabilité de l’orientation avec les familles, ont mis en place des dispositifs qu’ils améliorent d’année en année. La connaissance de l’entreprise, des métiers et des cursus sont bien couverts. Mais peu de dispositifs existent pour aider le jeune à construire la confiance en lui et à trouver la motivation nécessaires pour faire les choix d’orientation qui engagent son avenir. C’est ce créneau qu’ACTEUR DE MON AVENIR essaie de couvrir avec ses programmes de coaching.


Hakan, de la promotion 2014/16 du programme au lycée professionnel
de Vénissieux, témoigne de son expérience.
https://www.youtube.com/watch?v=1r5Z_uLOMvc

Entreprendre &+ amplifie son action

Six années écoulées ont permis de valider les actions d’Entreprendre &+ en faveur du développement de l’entrepreneuriat social en France et de le faire connaître comme un acteur sérieux et engagé.

 

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« Nous avons été heureux de jouer le rôle de déclencheur, d’incubateur ou d’accélérateur pour des projets qui sont aujourd’hui reconnus à divers titres :

Ces premiers résultats prometteurs nous ont encouragés à poursuivre et amplifier notre action en fédérant davantage d’entrepreneurs philanthropes portés par les mêmes valeurs et en accompagnant plus de porteurs de projets socialement innovants.

En 2016, 6 nouveaux mécènes nous ont ainsi rejoints, mus par la même envie de s’engager financièrement et humainement pour faire germer des graines d’entrepreneurs sociaux en partageant avec eux leurs connaissances, leurs expériences et leurs réseaux.

L’équipe opérationnelle se renouvelle et se consolide, elle aussi : Madeleine Ceyrac Laming quitte fin décembre la direction de notre fonds de dotation et devient COO (Chief Operating Officer) de Ticket for Change dont elle était déjà Mentor et Secrétaire Générale depuis 3 ans. Son énergie et son implication ont joué un rôle décisif dans la réussite d’Entreprendre &+.

Florence Casalis, qui a rejoint l’équipe en juin 2016, assure désormais la co-direction du fonds en binôme avec Félicie Goyet qui vient de nous rejoindre.

L’année 2017 s’annonce déjà riche pour Entreprendre&+ avec l’accompagnement de nouveaux projets comme Stagiaires Sans Frontières ou encore
la Fabrique Singa. Nous espérons par ailleurs que d’autres mécènes rejoindront l’aventure pour contribuer à dessiner l’économie de demain ! »

Arnaud de Ménibus, fondateur d’Entreprendre &+

Contacts

florence-casalisFlorence Casalis, Directrice du Mécénat,
fcasalis@entreprendreetplus.org
T : 01 56 89 86 58

felicie-goyetFélicie Goyet, Directrice Projets et Prospective
fgoyet@entreprendreetplus.org
T : 01 56 89 86 88

 
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Actions en Asie

4 associations œuvrant en Asie ont présenté leurs projets à 15 fondations membres d’Un Esprit de Famille,
le 4 octobre dernier. 

Ces 4 associations ont détaillé leurs domaines d’intervention, leurs modes d’actions et leurs modèles de financement.

Mékong Plus

Mékong Plus

Bernard Kervyn, qui vit au Vietnam depuis 24 ans, a cofondé l’association Mékong Plus en 1994. Aujourd’hui, l’association agit dans 800 villages au Vietnam et au Cambodge. Sa mission est le développement communautaire, c’est-à-dire le développement pour, mais surtout avec les populations locales. Ses outils, microcrédit et soutien sur le terrain, sont des solutions très peu coûteuses pour répondre à tous les besoins essentiels des populations les plus pauvres : emploi, éducation, santé, loisirs, environnement.

Chiffres clés

  • Plus de 200 000 bénéficiaires par an, dont 1 200 ménages extrêmement pauvres (- de 100 € de revenu annuel/personne).
  • En 3 à 5 ans, les ménages peuvent sortir définitivement de la pauvreté avec un investissement moyen de 130 €/ménage.
  • Les projets sur le terrain sont financés à plus de 50 % par la population elle-même.
  • Budget de l’association : 800 000 € par an, dont 56 % issus de fondations et ressources privées.
  • 200 collaborateurs au Vietnam, 16 au Cambodge.

bernard-kervynBernard Kervyn, directeur régional Vietnam et Cambodge :

« Mon métier est de donner les moyens aux personnes les plus défavorisées de sortir de la pauvreté. Une fois la confiance gagnée et les solutions de soutien procurant des résultats, les bénéficiaires ont le souci de partager ces solutions qui leur ont permis de sortir de la pauvreté, d’où un effet démultiplicateur. »

Life Project for Youth (LP4Y)

Life Project For Youth (LP4Y)

Aux Philippines, au Vietnam, en Inde et en Indonésie, LP4Y a créé un écosystème d’intégration de 18 mois pour et avec les jeunes issus de l’extrême pauvreté et de l’exclusion (moins de 1,5 $/jour). Le cœur de la valeur sociale de LP4Y est cette transformation d’un jeune subissant sa vie d’exclu en un adulte entrepreneur de sa vie. Cette transformation rejaillit sur sa famille et, plus largement, sur la communauté dans laquelle il vit.

La motivation du jeune à rejoindre les centres de formation LP4Y est le premier critère de validation de sa candidature. Il est alors invité à rejoindre une équipe de 15 jeunes constituée autour d’une micro-activité économique (programme). A travers les micro-activités développées par chaque Life Project Center (LPC) et une pédagogie de coaching adaptée, les jeunes expérimentent ensemble la création, le développement et la gestion d’entreprise.

Chiffres clés

  • 1,2 milliard de jeunes entre 15 et 24 ans, dont 600 millions vivent avec moins de 1,5 $/jour.
  • 56 % des jeunes qui travaillent demeurent pauvres, selon le critère de 2 $/jour.
  • LP4Y a accompagné 940 jeunes depuis sa création en 2009.
  • A l’issue de la formation dans le LPC, 80 % des jeunes ont trouvé un travail décent et 5 % ont crée leur propre activité économique.
  • 59 professionnels sur le terrain forment les jeunes.

lucie-taurines2Lucie Taurines, présidente LP4Y Paris :

« Notre outil pédagogique a fait ses preuves et peut être répliqué dans d’autres pays. Il existe une clé commune pour tous les pays, au-delà de la pédagogie, l’amour du jeune : découvrir ces jeunes exclus avec un regard neuf et les valoriser. Toutes les difficultés de leur vie leur ont permis d’acquérir des compétences. »

Agir pour le Cambodge

Agir pour le Cambodge

Ecole hôtelière gratuite, Sala Baï forme une centaine de jeunes Cambodgiens défavorisés par an. Créée en 2002 et gérée par l’association Agir pour le Cambodge, l’école se situe à Siem Reap près d’Angkor : plus de 400 hôtels entourent la cité historique.

Les candidats, âgés de 17 à 23 ans, sont issus de familles très défavorisées et sont choisis sur leur motivation. Leur niveau scolaire minimum est la sixième (grade 6). Priorité est donnée aux jeunes filles (70 % des élèves), en raison de leur plus grande vulnérabilité et de leurs difficultés à accéder à l’éducation et aux emplois stables.

La formation dure 11 mois dans l’une des 5 disciplines : restaurant, cuisine, réception, service d’étage et soins et beauté. Le douzième mois est consacré à la recherche d’emploi : 100 % des élèves trouvent un travail dans le mois.

Chiffres clés

  • Au Cambodge, 77 % de la population vit dans les campagnes sans eau ni électricité, ni commerces.
  • En 13 ans, plus de 1 300 jeunes ont été formés et ont trouvé un emploi. Ils sont devenus financièrement autonomes et ont amélioré les conditions de vie de leur famille.
  • L’équipe des 25 collaborateurs de Sala Baï est entièrement cambodgienne.
  • 35 % du budget de fonctionnement de l’école est autofinancé : le restaurant d’application, l’hôtel et le spa d’application génèrent des revenus.

emmanuelle-dethomasEmmanuelle Dethomas, présidente d‘Agir pour le Cambodge :

« Les jeunes élèves de Sala Baï n’ont au départ aucune vision de leur avenir… Et au bout d’un an de formation, ils vont travailler dans des hôtels 4 à 5 étoiles. La recette du succès est la motivation et l’accompagnement ; les travailleurs sociaux soutiennent les jeunes et connaissent aussi leurs familles. »

Watever

Watever

Créé en 2010, Watever cherche à améliorer les conditions de vie des populations qui vivent sur les rivages des océans et des grands fleuves. L’association leur donne accès à des solutions flottantes adaptées à leur situation économique, sociale, culturelle et climatique.

Watever a été cofondé par Yves Marre, arrivé au Bangladesh en 1994 en convoyant une péniche depuis la France pour la transformer en hôpital flottant. Watever intervient principalement au Bangladesh, pays le plus menacé par les effets des changements climatiques et deuxième plus grand delta de la planète. Sa flotte, la plus nombreuse du monde, est dangereuse et source d’innombrables accidents.

L’association développe 4 programmes complémentaires au Bengladesh :

  • assistance à la construction navale en accompagnant le chantier naval Tara Tari ;
  • soutien à la création de la société de sauvetage en mer M.S.R.S (Maritime and Security Rescue Society) ;
  • centre de formation pour construire et réparer des bateaux composites ;
  • recherche sur un bio composite à base de bambou pour une construction navale sûre et durable revalorisant le savoir-faire des charpentiers traditionnels.

Chiffres clés

  • Près de 50 % de la population mondiale vit à moins de 100 km des océans.
  • Sur le quart de la surface de la France, le Bengladesh abrite 170 millions d’habitants.
  • Le coût d’un bateau en composite : 600 euros. 1 bateau est construit par 15 élèves au cours d’une formation de 3 mois.

Hervé Renou, coordinateur de Watever :

« Nous sommes là pour montrer la voie, lancer les projets, pour démontrer qu’une autre technologie est possible : le bateau comme vecteur de développement durable. »

S’en est suivi un échange sur l’appropriation locale des actions des associations et les moyens humains et financiers d’assurer leur pérennité.

Au final, des synergies sont à construire entre les associations, qui apprennent des modèles des autres, et entre les fondations pour cofinancer les associations.

Charity Speed dating

22 fondatrices et fondateurs membres d’UEDF se sont réunis autour d’un petit déjeuner pour un « Charity speed dating ».

Les membres étaient rassemblés en 3 groupes correspondant chacun à un thème en rapport avec la mission des fonds/fondations présents :

International, Culture et éducationSolidarité

Chacun a présenté : 

  • Ce que fait sa fondation,
  • Ce qu’il attend d’un travail en commun au sein d’UEDF,
  • Les associations ou projets pour lesquels il aimerait travailler avec d’autres membres.

 

Table Culture et éducation

Anne Bellanger, fonds Anima
Tessa Berthon, fondation La Ferthé,
Romain Worms, neveu du fondateur de la fondation Tsadik,
Bénédicte Boissonnas, fondation Scaler,
Jacques Vincent, fondation Acteur de mon Avenir,
Bénédicte Gueugnier, fondations Financière de l’Echiquier et Alter Care

 

Table International

Sabine Roux de Bézieux, fondation Araok
Etienne Wibaux, fondation Cassiopée 
Isabelle Bouzoud, fondation Brageac Solidarité 
Marie Mitterrand, fondation Yara Les Nouveaux Constructeurs 
Patrick Bertrand, fondation Blancmesnil 
François Dufourcq, fondation Lucq et Lucq Espérance 
Adrianne Rybercook
Eric Bourdais de l a Charbonnière.

Table Solidarités 

Didier Berthelemot, Le Chant des Etoiles
Frédéric Bellanger, fonds Anima
Sylvie Wibaux, fondation Cassiopée
Louis de Montferrand, la Société Philanthropique
François Rebeyrol, fondation Agir Sa Vie
Laurent Ryckelynck, fondation Neuvoies

Pistes de travail en commun pour les membres d’UEDF

Financer une thèse sur le lien entre pauvreté et dislocation du lien
familial
: démontrer que la famille est vertueuse et que sa dislocation coûte cher à la société (exclusion et pauvreté) ;

Sourcing, recommandations, partage et cofinancement de projets :

  • mutualiser la connaissance des associations
  • mettre à jour et en valeur la base des associations soutenues dans l’Intranet
  • Le Chant des Etoiles travaille avec une personne compétente qui lui recommande les associations les plus pertinentes sur un sujet (autour de l’insertion des personnes fragiles).
  • Interventions des porteurs de projets dans les réunions UEDF.

Alléger le travail des associations

  • Comment les aider à mieux se structurer ?
  • Comment aider les associations à obtenir des aides ? Projet de formation avec Passerelles et Compétences
  • Les aider à pérenniser leurs financements
  • Simplifier et mutualiser les procédures, par exemple les dossiers de sélection de projets
  • Comment aider les associations à innover, le financement de l’innovation étant risqué ?
  • Soutien à la gestion financière des fonds et fondations ; mieux connaître les outils de financement alternatif.
  • Partage de prestataires de services : sites Internet, newsletters…
  • Partager les expériences de transmission à la famille du fondateur
  • Session de travail sur la manière de susciter des médias positifs et libres avec l’école de journalisme soutenue par la fondation Cassiopée, RSF, Sparknews et Children Radio Foundation en Afrique.
  • Session de travail sur l’ISF et les fondations 
  • Session de travail sur la stratégie des fondations généralistes

 

Projets à partager

  • Fondation la Ferthé
  • Fondation Tsadik
    • Enquête
    • King George VI au Zimbabwe : transport et équipement de thérapeutes qui se déplacent à domicile. Budget 20 000 dollars par an pour 160 enfants (dont 2 thérapeutes, des ateliers, financement de la mobilité).
  • Fondation SCALER
  • Le Chant des Etoiles

« A qui profite la philanthropie ? » Les vidéos du colloque

Le colloque « A qui profite la philanthropie ? Regards critiques » était organisé à Paris par le CerPhi (Centre d’Etude et de Recherche sur la Philanthropie), le Crédit Municipal de Paris, le réseau Aci, le Club ESS des Alumni Sciences Po et ETHYKA Research, le 7 octobre 2015.

Les vidéos des interventions sont désormais disponibles.

Analyse comparée de la culture philanthropique dans 10 pays européens

Par Laurence de NERVAUX, Responsable de l’Observatoire de la Fondation de France

 

Témoignage

Pascal VINARNIC, Entrepreneur et philanthrope, Fondation DEMETER, et membre d’Un Esprit de Famille

(Suite)

 

Que peut-on attendre de la philanthropie face aux défis sociétaux ?

Table ronde avec

  • Héloïse HEYER, Chargée de mission, Fondation PeaceNexus, Genève (Suisse)
  • Didier MINOT, Ingénieur agronome et philanthrope, Fondation Monde Solidaire (France)
  • Luc TAYART de BORMS, Directeur général, Fondation Roi-Baudouin, Bruxelles (Belgique)

Modérateur : Charles SELLEN, Chercheur, ETHYKA Research

 

Enseignements du colloque et Perspectives

Frédérique BEDOS, Fondatrice, Le Projet Imagine – The Humble Heroes

 

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Un Esprit de Famille
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