« [M’engager dans la philanthropie] a mis en phase mes valeurs personnelles et professionnelles, donc je me retrouve complètement dans mon activité et m’épanouis plus qu’en début de carrière où j’étais dans un labo pharmaceutique. La valeur principale à laquelle cela répond, c’est d’être tournée vers les autres. Je me sens extrêmement chanceuse dans la vie et j’ai la possibilité de rétablir une égalité des chances. »

« J’ai fait un diagnostic de la fondation il y a deux mois. J’ai interrogé chaque membre et ils m’ont tous dit que c’était une chance pour eux de faire partie d’une fondation familiale, que cela répondait à leurs aspirations de générosité grâce à tout l’expérientiel que je leur fais vivre. Ils lisent plein de projets, ils rencontrent plein de gens et cela leur a ouvert des possibilités, cela leur a permis de sortir de leur petit monde. Donc si j’ai déjà un impact sur ceux qui m’entourent, c’est déjà pas mal. »

« L’impact que l’on mesure, c’est ce que nous disent les associations : “Vous nous portez une attention particulière, vous nous consacrez du temps, vous analysez bien les dossiers, vous avez une posture exigeante mais bienveillante, bref, vous nous aidez à avoir confiance en nous et en même temps vous nous encouragez, c’est très dynamisant”. »

« Faciliter et promouvoir le changement : on facilite la vie des bénéficiaires, on facilite la vie des associations qu’on accompagne ; on se facilite la vie dans une fluidité relationnelle familiale. […] En fait, on ne fait pas les choses, on participe à créer les conditions favorables à ce que les choses se fassent. C’est cela, faciliter. »