Culture et inclusion sociale

Quel est le point commun entre l’Hôtel de Caumont,
le peintre nabi Pierre Bonnard
et l’inspirante fondation familiale Denibam ?

(Réponses possibles et à choix multiples)
Aix en Provence : en effet mais facile.
Le soleil : il y en avait ce jour-là, tant mieux.
Le sujet culture et philanthropie : sans aucun doute !

Explications en images et dans le texte !

Cette semaine, les membres Un Esprit de Famille Sud se sont réunis à Aix-en-Provence pour échanger sur le thème «Philanthropie et inclusion sociale par la culture».

Une rencontre organisée à l’initiative de l’un de nos membres très engagé sur cette cause d’intérêt général, la Fondation DENIBAM, en partenariat avec le fonds de dotation Culture pour l’Enfance et le soutien des délégués régionaux Un Esprit de Famille Sud.

Pour la petite histoire, l’Hôtel de Caumont, aujourd’hui renommé Caumont Centre d’Art, a été construit en 1715 dans le tout nouveau quartier Mazarin. Exceptionnel par son architecture et ses jardins en plein centre-ville, cet hôtel particulier est aujourd’hui un centre d’art qui accueillait, lorsque nous y sommes allés, l’exposition « Bonnard et le Japon ».

Comment la culture peut-elle aider les jeunes enfants les plus fragilisés à se sentir moins exclus ?

Quelques éléments de réponse ont été apporté par ce duo qui œuvre ensemble depuis 2016.

Premier acteur français pour l’accès à l’éducation culturelle et à la pratique des arts pour les enfants les plus fragilisés, le fonds de dotation est actif dans le Sud de la France depuis près de 10 ans.
Il y développe des programmes innovants d’éducation artistique et culturelle adaptés aux jeunes avec handicaps, aux enfants malades et hospitalisés mais aussi à destination de jeunes en situation d’exclusion. Ses actions vont de la médiation culturelle dans les lieux de culture à la pratique artistique.
Dans ce cadre, 2500 enfants bénéficiaires sont accueillis chaque année à l’Hôtel de Caumont.

Du côté de la fondation familiale DENIBAM créée en 2012, son engagement s’articule autour de 3 axes :

  • enfance et éducation,
  • insertion et développement territorial,
  • santé.

Lorsque la Fondation rencontre Culture pour l’Enfance en 2016, elle décide de soutenir ses projets destinés à faire grandir les enfants en leur donnant accès à la beauté et à l’art.

Cet accompagnement extra-financier & financier pluriannuel garantit une pérennité des actions menées et aussi plus de sérénité pour les équipes.

Pour la co-fondatrice de DENIBAM, « Aller assister à des ateliers en classe ou des visites à Caumont permet de donner vie aux projets que je soutiens et ça me donne encore plus de motivation à continuer, car je vis l‘impact en direct ! C’est plus parlant pour moi que des chiffres dans un dossier. ».
Et de conclure : « cette démarche philanthropique nous permet d’être acteur dans la société, d’y faire de belles rencontres et de coopérer à de belles actions. Mais surtout cela donne du sens à notre chance ! ».

Une belle journée d’échanges et de découvertes qui s’est terminée par le plaisir de découvrir (ou de re-découvrir) le peintre Bonnard et l’influence de l’art du Japon sur son œuvre. Une exposition qui permet de montrer comment Bonnard – celui que l’on surnommait autrefois le « Nabi très Japonard » – a intégré dans son traitement de l’espace, du temps et du mouvement, l’esthétique de l’art japonais, pour créer des œuvres en rupture avec le naturalisme et l’impressionnisme.

Pierre Bonnard avait lui aussi envie de donner du sens à son art pour les générations futures. Il a déclaré quelques jours avant de mourir « J’espère que ma peinture tiendra. Sans craquelures. Je voudrais arriver devant les jeunes peintres de l’an 2000 avec des ailes de papillon ».

En 2024, son message nous est bien parvenu et donne des ailes aux philanthropes que nous représentons au sein d’Un Esprit de Famille.

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