Petit déjeuner du 30 janvier 2020 chez Lacourte Groupe Notaires – Avocats

Une trentaine de membres de notre association s’est retrouvée chez notre partenaire Lacourte Groupe Notaires – Avocats sur le thème : 

FDD, FSE, FRUP, DTU, RAAR….

Quoi de neuf chez les acronymes de la philanthropie ?

Avec les interventions de 

 

  • Sabine Roux de Bézieux, présidente d’UEDF 
    Point sur le plaidoyer d’UEDF à la commission Philanthropie missionnée par le Premier Ministre : comment votre association propose de repenser le régime actuel des fondations pour le simplifier, le sécuriser, et doter la France d’un dispositif compétitif et cohérent avec ses principes.

  • Laurent Guilmois, notaire associé, Thomas Maertens, notaire associé, Caroline Schwab, notaire
    État de la pratique juridique et fiscale de ces 5 dernières années. Mini abus de droit fiscal et l’ingénierie patrimoniale philanthropique.

 

Petit déjeuner du 21 novembre 2019 : changer de regard sur le handicap

Une quarantaine de membres de l’association s’est retrouvée le 21 novembre dernier pour échanger sur le thème «Changer de regard sur le handicap pour une société plus inclusive : des initiatives inspirantes».

Le restaurant « Le Reflet », doté d’une équipe extraordinaire composée en majorité par des personnes porteuses d’une trisomie 21, a accueilli cette rencontre.

Avec les interventions de :

  • Thibault Guilluy, Directeur Général de l’Association pour la Réinsertion Economique et Sociale et Président du Conseil de l’Inclusion dans l’emploi, a introduit cette rencontre.
  • Flore Lelièvre, Présidente du restaurant Le Reflet et de l’association Trinôme 44
  • Céline Aimetti, Déléguée Générale cofondatrice de l’association Clubhouse France
  • Jean-Marc Richard, Président de la Fondation AMIPI
  • Sophie Gérondeau et Marie Laure Irion, respectivement Fondatrice et Déléguée Générale de la Fondation Gérondeau

 

Suite à ce petit déjeuner, un cercle handicap a été créé au sein d’Un Esprit de Famille réunissant une douzaine de fondations.

Impala Avenir ouvre une seconde Maison des Marraines à Saint-Ouen L’Aumône (95)

Après l’ouverture en avril de la Maison des Marraines à Champs-sur-Marne (77), Impala Avenir a ouvert une seconde Maison des Marraines à Saint-Ouen L’Aumône (95) en septembre. Encouragés par les premiers résultats du dispositif dans le 77, la direction régionale de l’AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes), l’E2C (Ecole de la Deuxième chance/Hub de la réussite) et Impala Avenir ont souhaité étendre le projet à d’autres implantations en Ile-de-France.

En plus des 20 chambres de Champs sur Marne, 15 chambres sont disponibles à Saint Ouen l’Aumône dont 3 sont déjà occupés par des jeunes femmes en situation de grande précarité de logement engagées dans un parcours d’accompagnement global par l’E2C de Cergy Pontoise.

A Champs sur Marne, deux jeunes femmes ont quitté la maison des marraines, l’une vers l’emploi l’autre en formation professionnelle avec logement sécurisé.

Nous travaillons à présent à l’essaimage du dispositif, sur l’ensemble de l’Île de France, ainsi que dans le Nord.

UN DISPOSITIF IDENTIFIE PAR LES POUVOIRS PUBLICS

Les 13/14 Septembre, Olivier Noblecourt a invité Impala Avenir au 1 an du plan pauvreté du gouvernement non seulement pour présenter le projet Maison des Marraines mais aussi en mettant à disposition un stand très visible.

Nous avons rencontré les ministres Agnes Buzyn, Christel Debos et Adrien Taquet, ainsi que de futurs partenaires potentiels de nos dispositifs.

Le 11 Octobre, lors de l’inauguration des Villages AFPA, Muriel Pénicaud a manifesté un vif intérêt pour le déploiement de la Maison des Marraines dans les villages AFPA situés dans des régions où les jeunes issus de l’Aide Sociale à l’Enfance sont les plus nombreux.

IMPALA AVENIR SE STRUCTURE

Le projet la Maison des Marraines sera géré par l’association Impala Avenir Développement tout comme le dispositif des Plombiers du Numérique. Nous avons lancé des recrutements pour accompagner le développement des projets.

IMPALA AVENIR RECHERCHE DES CO-FINANCEURS

Le budget actualisé sur trois ans, pour héberger simultanément jusqu’à 100 jeunes femmes, dépasse maintenant 400.000 Euros. Nous avons besoin de votre soutien avant de bénéficier de subventions publiques.

Dîner des membres d’UEDF le 1.07.19 avec Monsieur Olivier Noblecourt

 

Le premier dîner des membres d’UEDF lundi 1er juillet a rassemblé une soixantaine de fondateurs.

 

Invité : Monsieur Olivier Noblecourt délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté. Retrouvez des extraits de son allocution sur les politiques mises en oeuvre ainsi que quelques photos de l’événement.

Parler de la Lutte contre la pauvreté c’est interroger la totalité de notre modèle social, la capacité à organiser l’appartenance de tout un chacun à ce modèle social. Cela a à voir aussi avec le consentement à l’impôt (crispation dans la crise des gilets jaunes, beaucoup de souffrance….)

Le modèle social ne correspond plus aux conditions de vie dignes auxquelles nos concitoyens aspirent. Notre capacité commune à faire société étant ainsi questionnée.

C’est ça qui a sous tendu l’ambition que le Président de la République a porté quand il a rendu publique, le 13 septembre 2018, la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté que j’ai élaborée dans le cadre d’une concertation et dont j’ai la responsabilité aujourd’hui du pilotage. Tout l’enjeu c’est l’art de l’exécution et pour vous porteurs de structures philanthropiques c’est l’efficacité des actions que vous allez financer et que vous allez permettre. Et bien, je crois qu’on est aujourd’hui dans un temps où l’on a largement de quoi se rassembler. Vous l’avez très bien dit Madame La Présidente dans votre propos liminaire l’enjeu c’est de travailler à une société plus inclusive c’est pourquoi dans la stratégie de lutte contre la pauvreté nous avons décidé de faire deux grands pas de côtés

Modifier de manière très substantielle les objectifs des politiques sociales de ce pays et donc réinterroger notre modèle social globalement.
S’attaquer à la façon dont les politiques sont mises en œuvre aujourd’hui. On ne peut plus avoir des politiques sociales qui soient désarrimées des acteurs de territoires et penser en dehors des personnes concernées.

La lutte contre la pauvreté c’est 8,5 Mds d’euros de crédits, ça concerne tous les âges de la vie. On a travaillé sur 3 grands constats qui sont les 3 limites de notre modèle social actuel avec les grandes orientations qui en découlent.

Premier constat : nous avons des garanties collectives dans notre modèle social qu’on a construit et qui sont devenues inefficaces face à certaines formes de pauvreté.

On a un modèle social assez re-distributif, plus que d’autres modèles comparables, qui prévient plutôt bien les crises économiques. Par exemple depuis 2008 le nombre de chômeurs a augmenté beaucoup plus vite que le nombre de personnes en situation de pauvreté ; c’est donc qu’il y a un filet de sécurité qui a fonctionné.

Mais ces garanties là ne répondent pas aux problématiques des salariés pauvres, des familles monoparentales, à la progression et au durcissement de la pauvreté des enfants, à la pauvreté et l’isolement des personnes âgées.

Il faut revoir l’organisation des ces garanties collectives pour qu’elles puissent mieux fonctionner. Il y a des réformes systémiques qui sont en cours : réforme du système des retraites, fusion d’un certain nombre de prestations, de minima dont la complexité est attentatoire à la confiance dans le modèle social

Le Revenu Universel d’Activité va fusionner le RSA, la prime d’activité, les aides au logement et probablement l’ensemble des autres prestations qui concernent les différents âges de la vie les allocations minimum vieillesse, l’allocation adulte handicapé, l’allocation spécifique de solidarité

Le Revenu Universel d’Activité c’est un peu moins de 50 Mds d’euros de prestations et un quart de la population française concernée. La loi sera adoptée par le parlement en 2020 et la réforme mise en place à l’horizon 2022-23. Cela va permettre de simplifier l’accès au droit et d’investir le temps qu’on va gagner pour renforcer les politiques d’accompagnement.

Il y a aujourd’hui les droits à la santé qui font l’objet de réformes structurantes. Depuis le 1er avril le renouvellement CMU complémentaire est automatique pour les allocataires du RSA c’est une simplification majeure. A venir en novembre 2019 la fusion des aides à la complémentaire santé et CMU complémentaire. Ce sont environ 1,5 millions de ménages concernés par ces mesures.

Objectif quitter l’âge des droits pour entrer dans l’âge de l’émancipation. Il s’agit de s’attacher à ne pas donner seulement des droits et allocations certes indispensables à la survie de ceux en situation de pauvreté mais à répondre à leurs attentes. Les personnes souhaitent être en capacité de maitriser leur destin, de faire des choix, d’être respectées et prises en compte comme acteurs d’un parcours de vie avec notamment l’accès au marché du travail

Aujourd’hui notre système social dans une très large part déresponsabilise les personnes, les met en situation de passivité voir même de dépossession des choix qui gouvernent leur vie. Ainsi être en situation de pauvreté ce n’est plus seulement manquer de ressources, c’est aussi avoir le sentiment de ne plus maîtriser les choix qui structurent sa vie. Cela crée une sorte de citoyenneté minorée c’est ce qui justifie ce modèle social de l’émancipation que le Président de la République a appelé de ses vœux.

 

Deuxième constat : les politiques de prévention sont insuffisantes

« La prévention : cesser d’en parler en faire ».

Les dépenses de prévention sont incroyablement peu élevées par rapport aux besoins c’est d’autant plus grave que nous sommes dans le pays du déterminisme social ; prévalence du poids de la naissance dans le destin social. Dans le champ de l’éducation et de la réussite scolaire des individus c’est démontré par les enquêtes Pisa et les travaux de l’OCDE. De plus, beaucoup d’enfants ont la pauvreté en héritage ; en France c’est un sur 5 qui grandit en situation de pauvreté et il faudrait 6 générations pour qu’il atteigne le revenu médian.

Si on veut que les enfants pauvres d’aujourd’hui ne soient plus les adultes pauvres de demain alors il faut assumer de mettre d’avantage de moyens sur la prévention sur la politique éducative et commencer là ou c’est le plus efficace c’est à dire dès le plus jeune âge.

Le programme « Parler Bambin » que j’ai créé à Grenoble il y a plus de 10 ans est un bon exemple de la théorie de l’investissement social. Cela a été développé ultérieurement par Florent de Bodman avec « 1001 mots ».

Les travaux du Prix Nobel d’économie James Heckman ont démontré que tout euro investi dans les 3 premières années de la vie est bien plus efficace en termes de correction des inégalités que ceux investis plus tard. C’est du bon sens il s’agit de « frapper tôt pour frapper fort »

La politique de lutte contre la pauvreté porte en elle des changements majeurs notamment sur la politique familiale pour permettre aux enfants pauvres d’accéder aux différents modes d’accueil. Aujourd’hui les enfants qui tireraient le plus grand bénéfice de ces modes d’accueil (collectifs ou individuels) sont ceux qui y accèdent le moins : paradoxe insupportable.

Une étude scientifique (Etude dite Cohorte Elfe) qui porte sur 18 000 enfants démontre qu’à deux ans les écarts de compétence langagière liés à l’origine sociale sont énormes et le meilleur outil pour les corriger c’est l’accueil notamment en structures collectives. Or ces enfants en situation de pauvreté n’y ont pas accès car pour pouvoir demander une place en crèche, dans 70 % des communes, il faut que les deux parents travaillent. On est en train de changer ça avec l’association des maires de France et la branche famille de la sécurité sociale pour faire de la mixité sociale dans les modes d’accueil et pour changer la pratique des travailleurs sociaux, leur faire comprendre qu’il faut proposer un projet éducatif pour l’épanouissement de l’enfant et son développement cognitif (réduction des inégalités par les politiques éducatives).

Rendre effectif les droits essentiels des enfants :

Quelques chiffres : 300 000 sont en situation attentatoire à leurs droits et vivent dans un logement indigne ou surpeuplé ; 30 000 à l’hôtel depuis plus de 6 mois ; 5 000 à la rue dans des bidonvilles. C’est 1 enfant sur 7 dans les zones d’éducation prioritaire qui arrive le ventre vide …

Situations d’autant plus inacceptables qu’on peut apporter des réponses pour peu qu’on se retrousse les manches et avec une approche concrète des problèmes.

Ainsi les pouvoirs publics ont débloqué des crédits pour la sortie des bidonvilles, pour payer un petit déjeuner à 100 000 enfants et pour aider les communes à mettre en place une tarification sociale des cantines.

Le maintien en formation de notre jeunesse face au drame du décrochage scolaire. Ce sont les ni en emploi ni en étude ni en formation, aujourd’hui désignés par l’acronyme NEET — « Not in employment, in education or training » que certains appellent les invisibles car ils ne rentrent dans aucune case ; 60 000 sont mineurs !

Nous allons créer, avec la loi portée par JM Blanquer sur l’école de la confiance, une obligation de formation jusqu’à 18 ans pour contraindre les jeunes à rester dans un parcours de formation et faire entrer ça dans la « psyché « des nouvelles génération. Cela contraindra aussi les Pouvoirs Publics localement à se donner pour obligation d’accompagner tout jeune dans un parcours de formation.

Ce qui permet à notre droit de sortir de la logique du droit mou pour aller vers une effectivité du droit.

 

Troisième constat : les politiques d’accompagnement sont à développer, l’enjeu des politiques d’accompagnement des plus fragiles.

Un modèle social basé sur les prestations déresponsabilise la collectivité et les individus. Nous refusons ce modèle comme si les prestations sociales étaient la réponse à l’alpha et l’oméga des politiques sociales.

Nous pensons exactement l’inverse.

Il faut investir sur ce qui compte et en priorité l’accès au marché du travail. Notre modèle social doit rester arrimé à la valeur du travail, au sens du travail ; la dignité de chacun par le travail.

Aujourd’hui le défi c’est le redéploiement des politiques d’accompagnement pour les plus éloignés, ces politiques ont été désinvesties par les territoires contraints par les prestations sociales. Les montants ont été divisés par 3 en trente ans.

Un exemple, quand Rocard crée le RMI la Loi impose au département d’investir 20 % des dépenses de prestation aux politiques pour l’insertion aujourd’hui c’est moins de 7 % de la dépense des départements pour l’accompagnement dépenses soit 680 Millions d’euros contre 11Mds d’euros pour le RSA

Chaque individu a une responsabilité vis à vis de la société et réciproquement. Nous ne voulons pas l’individualisme, pas le chacun pour soi mais une société de responsabilité (référence au personnalisme d’Emmanuel Mounier). Nous souhaitons une société de droits et de devoirs.

Renforcement de toutes les politiques d’accompagnement à l’emploi accompagnement medio social, avec les associations Territoires zéro chômeur de longue durée, IAE insertion par l’activité économique (100 000 places supplémentaires) etc…

Capacité à ancrer dans la vie quotidienne des plus fragiles l’art de l’exécution

Mise en place de nouveaux outils sur les territoires : fonds de contractualisation Etat/Département l’objectif est de changer la relation entre l’état et les collectivités souvent très politique et juridique. `

L’Etat, avec les collectivités, définit des objectifs et mesure avec des indicateurs très précis l’atteinte de ces objectifs

L’Etat finance les résultats pas les moyens. L’Etat se désintéresse des moyens, ce sont aux collectivités de les choisir sur l’insertion, sur la sortie de l’aide sociale à l’enfance…

A ce jour, tous les départements sauf deux ont délibéré favorablement pour s’engager dans une nouvelle relation contractuelle.

Mode collaboratif de mise en œuvre des politiques sociales avec des conférences régionales : nous rassemblons dans un même cadre de travail les acteurs privés, les entreprises, les collectivités locales, les associations qui agissent dans le champ social de l’insertion sur le marché du travail, dans le domaine éducatif, de la santé …

Ce cadre vise à « dessiloter » les politiques publiques.

Création d’une plateforme numérique collaborative 600 acteurs mobilisés à l’échelle nationale 10 000 dans quelques mois. Tout est partagé (les bonnes pratiques, les expériences réussies, les initiatives régionales…) c’est inédit en matière sociale.

Mise en place d’un fonds d’investissement social doté de 100 Millions d’euros.

Destiné à la petite enfance, l’éducation, l’insertion, la lutte contre l’isolement. Soutien de projets sur les territoires déploiement essaimage de solutions qui fonctionnent en partenariat avec ceux qui financent déjà ce type d’initiatives. Le repérage des bonnes pratiques est essentiel c’est ce que vous faite grâce à votre capacité à sourcer les projets intéressants. Nous sommes preneurs de travailler avec vous, d’additionner nos moyens, nos compétences, nos expertises, nos ressources et d’être destinataire de vos recommandations en la matière. Identifier ce qui a été le plus efficient.

Engagement d’acteurs privés et d’entreprises à travers des dotations d’actions territoriales, à travers le plan 10 000 entreprises pour l’inclusion et l’insertion professionnelle ( piloté par JM Borello et Florence Poivey)

L’action Tank créée il y a quelques années avec Martin Hirsch, association qui vise à développer des modèles ni gain ni perte : des entreprises qui renoncent à leur bénéfice pour des produits de 1 ère nécessité ou service essentiel pour des personnes en situation de pauvreté. Par exemple sur le lait maternisé la marge représentait 50 € par mois pour une femme seule au RSA.

Soit on augmente le RSA soit l’industriel renonce à sa marge : c’est le pari fait avec programme « Manger Malin ».

 

Conclusion

Notre philosophie c’est l’hybridation, l’addition des compétences, des bonnes volontés c’est l’Esprit de famille. C’est cette volonté de constituer des communautés d’acteurs solidaires et engagés, engagés sur des valeurs communes.

Je me réfère à l’intitulé du premier rapport de M. Hirsch « Au possible nous sommes tenus ». Vous êtes déjà sur le front du possible le montagnard que je suis ne peut s’empêcher de rappeler ce soir que « la cordée avance grâce au premier mais au rythme des derniers ». Nous sommes tous tenus au possible mais en capacité de faire davantage et je sais que c’est votre volonté.

La Financière de l’Echiquier lauréate du Grand Prix de la Philanthropie

A l’occasion du Grand Forum du Patrimoine de Gestion de Fortune, Investissement Conseils et Profession CGP, le 11 juin dernier au Palais des Congrès, le Grand Prix de la Philanthropie – catégorie Sociétés de Gestion – a été décerné à La Financière de l’Echiquier. Créé par le Groupe Ficade, ce Grand Prix de la Philanthropie vise à mettre en avant les meilleures collaborations entre mécènes du monde de la finance et fondations.

Le Grand Prix de la Philanthropie récompense l’engagement philanthropique de La Financière de l’Echiquier et l’action de la Fondation en faveur des personnes en difficulté sociale ou professionnelle. Pour rappel, la Fondation est financée par un mécanisme de partage des frais de gestion de trois fonds d’investissement ainsi que par des dons externes.

Dirigée par Bénédicte Gueugnier, la Fondation a trois axes d’intervention : l’éducation, l’insertion et la lutte contre la grande exclusion. Elle a notamment créé les Maisons des Jeunes Talents, en 2010, qui offre un hébergement gratuit et un accompagnement individualisé à des étudiants boursiers admis en classes préparatoires aux grandes écoles à Paris.

Le prix est constitué d’un trophée, d’une campagne de communication multimédia et d’un article publié dans l’un des trois magazines du Groupe Ficade, pour une valeur totale de 27.000 euros.

« Cette belle distinction nous encourage à poursuivre notre action de solidarité, qui fédère les collaborateurs de l’entreprise et démontre que finance peut rimer avec bienveillance » a déclaré Bénédicte Geugnier, Directrice de la Fondation Financière de l’Echiquier.